Parcours rando : Beaujoire / Saint- Jospeh

Le parcours est composé de 18 étapes (environ 6,8 km). Départ au stade de La Beaujoire.

Ce parcours a été réalisé par un collectif d’habitants du quartier de Nantes Erdre, issus des amicales laïques des Marsauderies (ALM), Port Boyer (ALPB) et Saint-Joseph de Porterie (ALPAC) ainsi que de la Fédération des Amis de l’Erdre (FAE) : Philippe Houilliez - Anne Majourel - Odile Ruault - Philippe Nordez - Jean-Claude Hauray - Jacques Ruaud.

Cette balade vous permettra de découvrir les richesses environnementales, architecturales, historiques et industrielles de notre quartier.

Pour réaliser ce parcours, nous avons été aidés par des spécialistes de l’histoire du quartier et de l’environnement, Louis le Bail et André Guéry, et par les services municipaux (équipe de quartier Nantes Erdre, SEVE, Direction du Patrimoine et de l’Archéologie).

Le Bureau des Projets du quartier de Nantes Erdre a soutenu notre initiative.

Ce parcours est  téléchargeable et imprimable  depuis chez vous.


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Stade de la Beaujoire

La Baujouère qui a donné la Beaujoire, petit hameau, composé de deux petites fermes tenait son nom du ruisseau fangeux qui descend de Ranzay.

Dans les années 1970 les tours et les barres d’immeubles de la Halvêque remplacent la cité en bois. Suivent l’Armorial et l’Escurial.

De grands équipements se mettent en place : parc des expositions, rocade nord, terminus du tramway, stade de la Beaujoire.

Le stade de la Beaujoire a été inauguré en 1984 pour accueillir l’Euro de football, au cours duquel l’équipe de France écrase la Belgique par 5-0.

Il succède à l’emblématique stade Marcel Saupin. Il est l’œuvre de Berdje Agopyan, à l’origine du parc des Princes à Paris.

En 1989, il est renommé Stade la Beaujoire-Louis Fonteneau en hommage au président du Football Club Nantais (FCN) entre 1969 et 1986. Il accueillit aussi la Coupe du Monde de Football en 1998.

Pour des raisons de sécurité et de confort, la capacité a été réduite à 37 000 places.

Des centaines de coureurs participent à la Corrida de la Saint-Sylvestre organisée par l’Amicale Laïque de Saint-Joseph-de-Porterie (ALPAC). Le stade a été aussi le théâtre de concerts mémorables : Genesis en juin 1987, Pink Floyd en juin 1988, U2 en mai 1993, Johnny Hallyday en juillet 2003 et 2012.

En 2007, il accueille des matchs de la coupe du monde de rugby.

Nantes et son stade sont retenus pour la coupe du monde de rugby de 2023, et probablement des matchs de foot aux JO de 2024.

En savoir plus sur le  Stade de la Beaujoire 

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Projet de mosquée de La Beaujoire

Le 4 juillet 2018, la mairie de Nantes a accordé un permis de construire d’un centre culturel et d’une mosquée sur un terrain de 1030 m2 jouxtant les 3 églises. Le projet de construction est en attente de financement.

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Église catholique Saint-Georges

La première église Saint-Georges-des-Batignolles, construite en bois en 1921, avenue de la gare de Saint -Joseph, devient rapidement trop petite. En 1933, on pose à côté, la première pierre d'une nouvelle église en béton et en briques dessinée par René Ménard, l'architecte de l'église Sainte Thérèse de la route de Vannes.

Intérieurement les deux églises n'en font qu'une, ce qui permet d'accueillir deux fois plus de monde.

Saint-Georges-des-Batignolles est désaffectée quand l’église Saint-Georges-de-la-Beaujoire entre en service en juin 1992, boulevard de la Beaujoire.

L’église en briques n’a pas été détruite, la municipalité achète la bâtisse et la transforme en 1993-1994, en salles de répétition à l’origine destinées à l’Opéra de Nantes et à la troupe « La Chamaille ». Aujourd’hui, le lieu avec ses espaces mutualisés, sert à une vingtaine de compagnies dans le domaine du théâtre et de la danse.

En savoir plus sur la  Paroisse Saint-Georges 

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Église orthodoxe Saint-Basile

La première paroisse orthodoxe a été organisée à Nantes en 1927 par le Père Pierre Verdène, qui célébrait des offices de rite byzantin dans une chapelle au sein de son appartement.

En 2001, après plus de 75 ans d'errance, la paroisse orthodoxe Saint-Basile-de-Nantes décide d’édifier un lieu de culte permanent : une chapelle en rondins fabriquée en Sibérie, offerte par deux donateurs russes, Andreï et Dimitry (mai 2002).

L'église à laquelle est adjointe une salle paroissiale, est inaugurée en 2005.

En effet, de nombreux paroissiens viennent de loin, certains font 200 kilomètres. Après 2 heures d'office, debout, à jeun pour ceux qui communient, ils peuvent se retrouver dans la salle paroissiale pour échanger et manger en commun.

La paroisse Saint-Basile est une assemblée de chrétiens orthodoxes de toutes origines (russes, grecs, roumains, géorgiens, serbes, biélorusses, kazakhs, ukrainiens, arméniens, bulgares, syriens, libanais, égyptiens, érythréens, néerlandais, américains, français…).

Le français est la langue principale des offices.

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Église protestante évangélique Nantes Beaujoire

Jusqu’en 1986, les chrétiens évangélistes se réunissaient dans un local, 28 boulevard de la Solidarité, dans le quartier Emile Zola de Nantes.

Le local est devenu trop petit pour une communauté en croissance. Après plusieurs déménagements, elle a enfin intégré son nouveau bâtiment au 51, boulevard de la Beaujoire à Nantes en août 2014.

L’église protestante évangélique de Nantes la Beaujoire fait partie des Communautés et Assemblées Évangéliques de France (CAEF).

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Château du Launay - platane remarquable

Le château du Launay a dû être construit au début du 19e siècle. Le gigantesque platane à feuilles d’érable a dû être planté à la même époque. Haut de 36 mètres et présentant 7 mètres de circonférence, c’est l’un des plus beaux arbres de Nantes qui ombrage la place voisine.

En 1851, la propriété appartient à la famille Ducoudray-Bourgault, une famille de négociants qui comptèrent parmi les derniers négriers nantais.

De 1889 à 1928, le propriétaire est la famille Pellerin, négociants à Nantes. En 1941, le domaine est acquis par la Société anonyme de Construction de locomotives Batignolles-Châtillon.

Le bâtiment abrite, de 1945 à 1952, un centre d'apprentissage féminin d'une centaine d'élèves, qui deviendra le lycée d'enseignement professionnel Léonard de Vinci en 1976. Puis il est utilisé comme hébergement de secours, et en 1979 vendu à un particulier.

Le domaine a ensuite été cédé en partie aux Castors de l'Erdre.

À Saint-Joseph, il existe le « Grand Launay », le château de la cité des Castors, et le « Petit Launay », une pittoresque vieille maison, chemin du Fort.

A voir rue du vieux puits près du château du Launay, l’entrée d’un chemin avec un puits : c’est l’Ancien chemin Noir, aujourd’hui chemin de l’Entraide, réalisé par les maraîchers et les résidents de la Cité des Castors.

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Les Castors

En 1950, dans plusieurs régions de France se forment des communautés populaires à caractère coopératif : les Castors.

Un regroupement de 59 téméraires, réunis en association, sonne le début de la grande aventure des Castors de l'Erdre.

Sur le terrain du Launay acquis en 1951, les Castors ont construit leur propre cité. Parmi eux, beaucoup de salariés de l'usine des Batignolles, rejoints par d'autres, séduits par cet esprit d'entraide. Après quatre ans d’effort, le lotissement flambant neuf est inauguré le 31 décembre 1955. Encore maintenant, l’esprit d'origine est toujours là, chaque nouvel arrivant adhère à l'association de copropriété. Tous les quinze jours, ils se retrouvent pour entretenir les espaces verts.

Les Castors ont également défini un calendrier de six samedis de travail par an, pour par exemple faire du bois et entretenir l’étang. L'occasion de se retrouver autour de la salle commune.

Aujourd’hui, les noms de rue témoignent de cette épopée : rue de la Persévérance, rue de la Patience, rue des Castors, rue de l’Espérance, rue de la Réussite.

Le château du Launay faisait partie du domaine acheté par les Castors, au début, c'était un peu le cadeau empoisonné car les Castors avaient autre chose à faire qu'entretenir une vieille bâtisse. Un moment, ils projetèrent de le transformer en centre social, en salles de jeux pour les enfants. Mais finalement le château fut vendu à un particulier.

En savoir plus sur la  Cité des Castors de l'Erdre 

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Promenade urbaine de la Bretonnière

Cette liaison qui relie la rue du Millau à la rue de la Grange au Loup a nécessité l'acquisition par la Ville de Nantes de près de 7250m² de terrains. Quatre lotissements construits au début des années 1980, le Village de la Brosse, le Domaine de la Brosse, Port des Charrettes II et le Lotissement des Landes, sont concernés par cette promenade ainsi que Nantes Métropole Habitat. 317 plantes dont 205 ligneux issues de la pépinière municipale, ont été plantées. Une grande partie, l'a été dans le cadre d'un chantier jeunes en 2018. Ils remplacent une ancienne haie de Cupressocyparis dont les sujets présentaient des risques de chute. Ces ligneux ont été valorisés par compostage ou broyage. Les produits du broyage ont été destinés au paillage de massifs du secteur.

La promenade longe l’étang des castors, créé avec le Château du Launay.

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Square Barbara

La ville inaugure le 22 mars 1986, en présence de Barbara, la rue de la Grange-au-Loup, qui remplace le chemin des Landes.

Chaque fin novembre, à l’entrée de la rue, l’association « La commune libre de Saint-Joseph » organise une petite cérémonie d'hommage à Barbara.

La municipalité aménage une parcelle sur laquelle est installée une statue de Barbara, sculptée par Jeanne Merlet. Philippe Béranger peint une grande fresque sur le pignon d'une maison.

L'allée Barbara est inaugurée par Jean-Marc Ayrault le 9 décembre 2000.

Jacques Serf, père de Barbara (Monique Serf), aurait vécu dans la dépendance d'une ferme du Château du Launay. Il décède en décembre 1959 à l'hôpital Saint-Jacques alors que Barbara ne l'a plus revu depuis 10 ans.

La célèbre chanson de l’artiste « Il pleut sur Nantes » fait écho à cet événement.

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Première école publique du Bourg

L’école catholique s’implante dans le Bourg environ soixante ans avant la première école publique. (voir étape 11 La Paroisse de Saint Joseph de Porterie).

En août 1909, un arrêté ministériel approuve la création d’une école de garçons et d’une école de filles publiques à Saint Joseph de Portricq. Le lundi 2 octobre 1911, les écoles ouvrent avec deux classes : 26 garçons et 4 filles. Ce faible effectif entraînera vite la suppression d’une classe. Les vieilles familles portériennes ne veulent pas envoyer leurs enfants dans une école laïque ; la vieille école catholique du bourg est leur école.

Les familles qui envoient leurs enfants à la nouvelle école publique, peu nombreuses, sont exclues de ce cercle. Il s’agit d’enfants d’employés de la municipalité, d’ouvriers des industries, de familles peu fortunées de Gachet.

Après la seconde guerre mondiale, l’école publique accueille une bonne partie des enfants des nouveaux lotissements, la Brosse, les Castors.

Au printemps 1989, à l’entrée de la maison des associations de St Joseph, qui occupe la première école publique du bourg, 3 jours de fête commémorent le Bicentenaire de la Révolution Française, au cours desquels l’Amicale Laïque donnera naissance, avec faste, à la Commune Libre de Saint Joseph de Porterie, parrainée par la Commune Libre du Bouffay. L’Arbre de la Liberté est planté en présence du Député Maire de Nantes auquel est remis le cahier de doléances de la Commune Libre.

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Paroisse de Saint-Joseph de Porterie

A partir de 1791, la paroisse de St Donatien dont fait partie Porterie (ou Portricq) est rattachée à Nantes. L’ordonnance royale du 12 novembre 1845, crée une nouvelle paroisse sous le vocable de St Joseph de Porterie qui compte alors 843 habitants.

En 1846, sa nouvelle église est bénie. Le 9 Décembre 1850, une école de garçons s’ouvre dans une dépendance de la cure. En 1854, une seconde école est créée pour les filles. (Voir étape 14 spécifique aux écoles).

L’urbanisation du quartier débute autour de l’église. Les lieux d’implantation de la pharmacie, du tabac-journaux, du café datent de cette époque.

Le 2 octobre 1911 s’ouvre l’école publique filles/garçons du quartier le plus rural de Nantes. Elle est aujourd'hui le lieu de la maison des associations.

Jusqu’au premier tiers du 20ème siècle, le quartier est essentiellement agricole : céréales et vignes puis le maraichage et les vergers se développent.

L’actuelle route de Saint Joseph, une des plus longues de France (5,6 km), s’appelait le Chemin de Porterie. Le dernier numéro est le 555.

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Bourg de Saint-Joseph - domaine de Portricq

Derrière la boulangerie « Le fournil de St Jo », au bout d’un chemin sans nom, se trouve un ancien manoir en forme de longère possédant de belles sculptures au-dessus des fenêtres du 1er étage. C’est ce qui reste du château de Porterie, ou de « Portricq ».

Ces vestiges sont difficiles à dater précisément : 14ème, 15ème siècle ?

Le domaine de Porterie avait été acheté quelques années avant la Révolution par René-François Lelasseur, un des grands propriétaires fonciers du Comté nantais. Le manoir a ses légendes, comme tous les vieux châteaux.

Un souterrain le relierait à la rive droite de l’Erdre, en passant sous la rivière. Lors des fouilles préventives effectuées avant l’urbanisation dite du « bourg-ouest » de Saint-Joseph, les archéologues ont mis au jour, entre autres, une canalisation souterraine, soigneusement maçonnée, qui se perd aux environs du Bois-Hue. Elle part à la base d’une belle cave voûtée située sous le hangar en tôle qui termine le bâtiment, au nord. Ce conduit devait servir d’évacuation à la glacière, utilisation première, fort probable, de cette cave. C’est peut-être l’origine de la légende du souterrain.

Depuis avril 2019, une sculpture en bois de plus de 4 mètres est érigée devant le manoir. : un nichoir à hirondelles, pour permettre de pérenniser leur installation dans le quartier. Suite au projet porté par l'association SOS Hirondelles et présenté lors des démarches de concertation, un dispositif favorisant la nidification des hirondelles de fenêtre a été mis en place sous l’expertise de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

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Nouveaux quartiers : Bourg Ouest

C’est pour répondre à la forte demande de logements sur Nantes que la Ville et Nantes Métropole ont engagé, en 2004, le projet urbain Erdre Porterie, avec une vocation essentiellement résidentielle. Dans le prolongement du bourg de Saint-Joseph, le « Bourg Ouest » a été le premier secteur à sortir de terre. Le Bois Hue en fait partie.

Le nom de Hue est très commun en Bretagne. Le château remonterait au XVIIe siècle, la famille Lelasseur l’agrandit vers 1880. Les Ursulines l’acquièrent en 1921, le revendent en 1929 à la Société Civile Immobilière du Bois Hue. Le château a subi un incendie en 1999. Une partie seulement a été conservée.

En 2011, sur ce site, un riche établissement rural gaulois est découvert. Il a été fondé au 4ème siècle avant notre ère, et perdurera jusqu'aux alentours de l'an 100. Les fragments recueillis, de céramique et surtout d'amphores d'Italie, indiquent un statut social aisé du maître des lieux.

En 2008 est installée la crèche Hansel et Gretel. En 2011 a lieu l’agrandissement de l’école du Linot. Depuis 2013 les transports publics (notamment le Chronobus C6), le réseau d’équipements et de commerces se renforcent.

Des habitants de ce nouveau quartier ont conçu un jardin collectif le « Trait d’Oignon », avec son composteur inauguré en 2016 ; un hôtel à insectes ainsi qu’une « Give box » (boîte de dons) ont été aussi créés.

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Les écoles

Fin des années 1970 : la ville commence à s’étendre sur les vieilles terres agricoles de Saint Joseph. La municipalité Chénard vient d’être élue, la nouvelle école du quartier va être une de ses premières réalisations : une réalisation exemplaire pour l’époque (concertation, école de plain-pied, accessible aux enfants handicapés, "atelier" permettant les activités particulières, bibliothèque, restaurant scolaire …).

En septembre 1982 : l’école Louis Pergaud ouvre ; la maison des associations occupe l’ancienne école, et en septembre 1984 une nouvelle Ecole le Linot est inaugurée.

A noter une particularité de l’école du Linot, sa mare pédagogique ; c’est un site d'observation de la faune et de la flore ! Elle a été inaugurée par les enfants et les enseignants en septembre 2013. Elle n’est accessible que dans l’enceinte de l’école. Elle est l’aboutissement d’un projet mené en partenariat avec la ville de Nantes, l'école du Linot, le pôle Séquoïa, Bretagne vivante et la Fédération des Amis de l'Erdre.

Le quartier est toujours en pleine expansion, les deux écoles sont réhabilitées (Louis Pergaud en 2001, Le Linot le 7 octobre 2011).

Le site de Bourg Nord accueille le nouveau collège Simone Veil depuis 2016, avec 20 classes et possibilité d’extension à 24 classes, soit 500 à 600 élèves (720 au maximum). A noter en 2017, l’ouverture du lycée Honoré d'Estienne d'Orves à Carquefou.

Quant à l’école privé de Saint Yves, améliorée en 1930, en 1960, puis en 1990, elle ne répond plus aux exigences du XXI ème siècle. En 2018 elle emménage dans un ensemble immobilier original de logements où elle occupe une partie.

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Le Fort

La famille Galbaud, originaire de Bourgogne, hérite en 1683 de la terre noble du Fort. Vers 1740, Philippe-François construit cette folie et sa chapelle.

Les travaux s’achèvent en 1753, conduits par l'architecte Ceineray. En 1836, huit fermes étaient rattachées à la propriété.

Hélène Galbaud née en 1839 vit l'hiver avec ses parents rue du collège royal (actuelle rue Clémenceau), les beaux jours au Fort.

Sa jeunesse au Fort la marque très fortement dans une famille où l'attachement « à Dieu et au Roi » était une tradition.

En 1864, Hélène s'engage dans la vie religieuse, dans la société de Marie Réparatrice.

En 1877, elle fonde en Inde l'ordre des Franciscaines missionnaires de Marie. A sa mort en 1904, elle laisse 2000 religieuses et 86 maisons sur quatre continents.

En 1923, la congrégation acquiert une partie du domaine et de la demeure historique.

Ce fut une maison d'accueil des religieuses âgées, un lieu de rencontres et de retraites pour divers mouvements du diocèse, et un lieu de pèlerinage des religieuses du monde entier venant se recueillir aux sources de leur institut.

Après la fermeture de la communauté du Fort, l’institution Sainte-Catherine de Sienne, une école hors contrat pour filles, y emménage en 2018.

Le samedi 22 juin 2019, dans le cadre de l'appel à projets « les 15 lieux à réinventer », en présence d’élus de la ville, l’association « Le Fort de Saint Jo » inaugure l’espace vert en face de l’école comme un lieu convivial et intergénérationnel. Un jardin réaménagé où l’on se retrouve entre habitants du quartier pour jardiner, partager, se détendre ou faire du sport.

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Roseraie et cadran solaire du parc floral de la Beaujoire

Ce parc a été créé à l’occasion des Floralies de 1971. Il abrite la collection nationale de référence de magnolias. Il est aussi très connu pour sa roseraie qui compte plus de 20 000 rosiers.

Il comporte notamment un clos des roses parfumées dans lequel Nantes organise depuis 1991, la biennale de la Rose Parfumée, seul concours de ce type existant dans le monde.

Le parc comporte une autre particularité : un cadran solaire. Il était situé à l’origine Place du Commerce mais la construction du parking souterrain obligea à le transférer. On y trouve :

- une plaque centrale donnant l’échelle des saisons, la longitude, la latitude,

- une plaque située à gauche donnant la marche à suivre,

- une pierre située à droite de la pierre principale, pour rectifier l’heure suivant l’équation du temps,

- au dessus de la pierre principale, 13 plots, en demi-cercle, qui affichent l’heure (de 6 heures du matin à 6 heures du soir),

- une devise : Vita in motu (la vie en mouvement).

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Traces du domaine de la Richardière

Sur le site du parc floral de la Beaujoire, subsistent les traces de l’ancienne propriété bourgeoise de la Richardière et de sa ferme ainsi que des petites carrières à vocation locale. Cette propriété comprenait de très beaux arbres qui existent toujours : deux séquoias, des cormiers, des cyprès chauves.

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La Bretonnière

Cette vaste maison appartenait en 1816 à Jeanne Menot, une femme fort riche qui possédait aussi une maison Quai de la Fosse et une à Saint-Domingue. Pendant la guerre de 39-45, la maison, qui appartenait au propriétaire du cinéma Apollo (famille Jean) est réquisitionnée par les Allemands qui y installent certains de leurs services notamment les services de renseignements.