Lezennes

Lezennes est une commune située au nord de la France, qui compte 3 056 habitants selon l'INSEE en 2019. Elle se trouve dans la Métropole Européenne de Lille (MEL), dans la région du Mélantois en Flandre romane. Elle est située à seulement 4,7 km au sud-est de Lille et est entourée des communes de Ronchin, Hellemmes, Villeneuve-d'Ascq et Lesquin. La commune bénéficie donc d'une situation géographique idéale qui lui permet de profiter de la proximité de la grande ville de Lille, tout en étant entourée d'un environnement naturel préservé. Lezennes fait également partie de l'aire d'attraction de Lille.

La cohésion sociale est perçue comme la préservation de l’identité communale, ou encore le lien entre les différents acteurs d’une commune. L’attachement à la commune et à son identité est plus important en France que dans n’importe quel pays européen. Le concept de cohésion sociale apparaît dans les années 90 et est très général. Il englobe notre façon de vivre et toutes les mutations que notre société a subies. La cohésion sociale va apparaître face à la problématique d’émiettement de notre société, de nos relations dans notre environnement. Cette notion est au cœur de notre sujet, nous allons l’étudier à l’échelle d’une commune, celle de Lezennes.

Dans les années 50-65, Lezennes est entourée de terres agricoles avec un espace urbain peu développé et peu densément peuplé. On remarque que la quasi-totalité des espaces agricoles a été artificialisée et transformée soit en zones de logements, soit en zones industrielles et commerciales. La croissance de Villeneuve d’Ascq à l’Est est bien visible, avec une urbanisation qui s'étend jusqu'aux limites communales de Lezennes.

La commune évolue aujourd'hui dans un contexte urbain très fort, mais en raison de son tissu urbain, on constate que son habitat reste modéré dans le centre. On trouve principalement des maisons de ville ou des habitations pavillonnaires qui ne sont pas très denses. Les anciennes maisons sont préservées dans le centre-ville, et la construction est raisonnée dans le reste de la commune avec des logements parfois collectifs, mais pas très hauts, ou des quartiers pavillonnaires destinés à une population de classe moyenne à aisée.

La commune de Lezennes connaît un vieillissement de la population avec un glissement de classe d’âge. On observe une augmentation des classes âgées de la population, mais les catégories 0-44 ans sont toujours présentes, ce qui suppose la présence de ménages avec enfants en plus des personnes âgées. Le solde naturel ne change presque pas ces dernières années, mais le solde migratoire est négatif. Le départ de populations peut être dû à la volonté des ménages avec enfants d'avoir une plus grande maison à la campagne ou encore à des couples dont les enfants sont partis et qui n'ont plus besoin d'être près des services tels que les écoles, les transports en commun, etc.

La vie associative dans la commune est très présente et touche divers domaines : culturels, sportifs, artistiques. C’est un moyen de maintenir un lien avec les habitants, notamment grâce à la petite taille de la commune et donc au nombre assez faible de ces derniers. Le ratio habitants/nombre d’associations est donc conséquent, étant de 35. Ceci conserve un "esprit village" très présent chez les populations, car c'est à petite échelle qu'elles se rencontrent et créent une cohésion sociale. Les relations au sein de ces associations sont générationnelles, ce qui renforce cette dernière, car une transmission entre les membres d'une même famille s'opère.

Grâce au journal « Coup d'œil » de 2003, il est possible d'observer la divergence des commerces sur le territoire de Lezennes au cours des 20 dernières années. Ces derniers disparaissent progressivement de la commune car les locaux sont souvent trop chers pour peu de clients. Aujourd'hui, nous constatons cette diminution à travers les témoignages des habitants, que nous interrogeons directement ou que nous recherchons sur Internet. Autrefois, la commune comptait plus de trente commerces, alors qu'aujourd'hui, il y en a moins d'une dizaine. Pour répondre à ce manque, la mairie a mis en place un marché avec l'aide de ses habitants.

À travers la participation des habitants qui ont voté selon leurs préférences pour le choix du jour, des commerces présents et du lieu, nous avons pu observer que la majeure partie des personnes étaient satisfaites de la mise en place de ce projet. Parfois, ce dernier a même permis de compenser le manque de commerces locaux et d'éviter d'aller faire ses achats en grande surface.

Les points positifs de la commune que nous avons constatés sont tout d’abord la proximité, elle représente tout aussi bien la proximité entre les habitants, le fait que tout le monde se connaissent, en lien avec la convivialité, que la proximité des grandes villes et des commerces comme V2. Ensuite, les loisirs, en lien avec les nombreuses associations proposées par la commune, ainsi que les nombreux services et infrastructures mis à disposition, tels que le complexe sportif ou les parcs et jardins. Puis le mot "village" ou "petite ville", qui revient souvent, reflète la localisation de Lezennes et sa situation géographique qui permet d'être proche de tout, que ce soit pour les transports en commun avec le métro ou le bus. Enfin, la bienveillance, la communication et l'entraide entre les habitants et avec la mairie.

Afin de préserver une certaine cohésion sociale, la meilleure solution était de prendre en compte l'avis des habitants de la commune et d'avoir une vie locale active, notamment à travers les associations ou lors des projets immobiliers, en posant certaines règles telles que la construction d'un nombre maximum d'étages à respecter afin de conserver cet aspect villageois. Cependant, malgré ces règles, il existe un autre obstacle qui empêche la construction d'immeubles ou d'autres bâtiments imposants : les carrières souterraines de la commune.

Lezennes doit sa notoriété à l'exploitation de la craie qui remonte à plusieurs siècles. Les carriers de la commune ont travaillé sans relâche pour extraire cette pierre de construction de qualité. Les carrières souterraines de la région des Hauts-de-France sont nombreuses, mais celles de Lezennes se démarquent par leur histoire riche. Elles ont été utilisées pour extraire de la craie du 11ème au 19ème siècle, contribuant ainsi au développement urbain de Lille et de ses environs. La proximité de la craie, affleurante dans la région de la métropole de Lille, a favorisé l'extraction de cette pierre de construction prisée. Aujourd'hui, bien que ces carrières soient fermées, leur importance dans l'histoire de la région et leur contribution à l'essor urbain de la métropole de Lille sont toujours présentes dans la mémoire collective des habitants de Lezennes et des environs.

Au fil du temps, les Lezennois ont développé un lien particulier avec les carrières souterraines de Lezennes. La fin de l'extraction de la craie à la fin du 19e siècle a marqué le début de la prise de conscience de l'importance de ce patrimoine souterrain pour les habitants de la commune. À l’aube du 21ème siècle, la municipalité de Lezennes a décidé de mettre en valeur ce patrimoine en organisant diverses initiatives pour la valoriser, Lezennes devient “Cité de la Pierre”. Les carrières souterraines ont été ouvertes aux visiteurs lors des Journées du patrimoine depuis 1999 et attirent de plus en plus de curieux chaque année. Le géant "Isidore Court'Orelle", symbolise l'importance des carriers dans l'histoire de la commune, a également été créé pour rendre hommage à l'histoire des carrières de Lezennes. De plus, une fête annuelle de la pierre est organisée chaque année en juin pour célébrer ce patrimoine et rappeler l'importance de ce patrimoine pour les Lezennois.

Les carrières souterraines de Lezennes sont représentées par de vastes vides sous la surface de la ville, ce qui représente un risque pour la sécurité des habitants et des infrastructures. Bien que ces vides ne soient pas perceptibles à la surface, leur présence est très importante car ils peuvent conduire à des effondrements qui peuvent causer des dommages considérables. Pour faire face à ce risque, le service commun des carrières souterraines de Lille a été créé. Il a de nombreuses missions importantes telles que la surveillance régulière des carrières souterraines pour détecter les signes de mouvements ou de déformations du sol, la reconnaissance, la cartographie, la préparation à la gestion de crise, etc. 

Aujourd’hui, la ville de Lezennes connaît un développement important, avec l’arrivée de nouveaux habitants et l’expansion de son territoire. Cependant, la présence de ces carrières souterraines représente un risque pour la commune de Lezennes. En raison de l’âge avancé des carrières et de l’utilisation croissante du sol, il peut y avoir des risques d’effondrements, ce qui peut être potentiellement dangereux pour les habitants et les infrastructures de la ville.

Les projets immobiliers à Lezennes doivent prendre en compte les carrières souterraines présentes dans la commune, ce qui entraîne des restrictions et des contraintes. La commune est soumise à un plan de prévention des risques en raison de la présence de ces carrières, ce qui oblige tout projet d’aménagement et de construction à se soumettre à des normes réglementaires strictes. Les promoteurs ont la responsabilité de la garantie décennale et doivent assurer une surveillance régulière des carrières souterraines. Le service commun des carrières souterraines ayant beaucoup trop de surface à surveiller, ne pourra donc pas passer aussi régulièrement que nécessaire. Il faudra faire appel à un bureau d’étude privée pour compléter les visites du service commun, ce qui est un coût supplémentaire.

Le projet Astrid Promotion prévoit la construction de bâtiments résidentiels dans le centre-bourg de Lezennes. Les bâtiments seront de type R+2 avec un sous-sol partiel commun et accueilleront des logements allant du studio au T4. Les responsables du projet ont choisi de combler intégralement, par  les vides qui se trouvent sous son emprise pour simplifier la gestion des carrières souterraines et minimiser les risques potentiels pour la sécurité. Pour ce faire, ils ont réalisé une étude de sol et fait appel à Verbatim, Geolys et Semofi pour réaliser la cartographie des carrières souterraines, le comblement par injection de coulis et la maîtrise d'œuvre de comblement. Des forages semi-destructifs ont été réalisés pour estimer la quantité de vide et prendre en compte les dépôts qui se sont accumulés au fond de la carrière lors de son exploitation. L'étude des sols a permis d'estimer précisément l'espace de vide à combler et de prendre connaissance de l'état général des carrières souterraines. Pour délimiter le projet, ils construisent des murs d’endiguement à l’aide de Big Bag.

Le traitement des vides a été réalisé avec la technique des Big Bag. Cette technique permet de cloisonner l’emprise du projet afin d’injecter un coulis pour combler totalement les vides souterrains. Ce coulis est composé d’un mélange de sablons et d’eau qui durcit dans le temps. Cette technique permet de supprimer le risque de mouvement de terrain, cependant, il engendre la perte du patrimoine souterrain. 

Il y a d’autres projets en cours sur la commune de Lezennes qui doivent également faire face aux carrières souterraines. Le projet immobilier Lezen Village, situé à l'intersection de la rue Victor Hugo et de la rue Faidherbe, est en cours d'élaboration. Ce projet était initialement prévu pour être réalisé avec un radier sur hypothèse de fontis, mais les discussions actuelles sur la création d'une maison médicale pourraient changer la donne. Si la maison médicale se concrétise, le comblement total des carrières souterraines sera obligatoire en raison des exigences en matière de sécurité pour les établissements recevant du public. Sinon, le projet initial de radier sur hypothèse de fontis restera une option viable, sous réserve d'un renforcement adéquat des piliers. 

Deux autres projets sont également en cours de réalisation sur la commune de Lezennes, celui de la Borne de l’Espoir - Leroy Merlin et du nouveau siège international de Etixia - Kiabi. Ces projets adoptent une technique différente pour la gestion des carrières souterraines en utilisant l’excavation. Cette méthode consiste à faire effondrer les carrières souterraines, puis à les combler en utilisant des remblais. Cette solution de traitement est définitive, mais implique la perte du patrimoine souterrain. Les produits de remblai sont fournis en priorité à partir des matériaux abattus de la couverture. Cependant, dans ces deux projets, des sous-sols sont prévus, ce qui implique de trouver une destination pour le surplus de produits de remblai.

Après avoir évoqué les contraintes que représentent les carrières souterraines pour le développement de la ville de Lezennes, il est intéressant de se pencher sur les problématiques de mobilité que rencontre la commune aujourd’hui.

En matière de mobilité, Lezennes n'est pas sans restes. L'expérience de terrain a su montrer certaines tensions à ce sujet mais également une certaine gestion de la part de la mairie. Il semble que ce soit donc un sujet intéressant sur la commune.

Les transports en commun à Lezennes rassemblent 2 lignes de bus et une station V'Lille. Ce sont les lignes CO1 (entre CHU-Eurasanté et Villeneuve d’Ascq Hotel de Ville) et L18 (entre Anatole France et Villeneuve d’Ascq Hotel De Ville), avec 4 arrêts de bus différents. Les problèmes liés aux croisements des bus génèrent deux problématiques majeures. D’une part, cela oblige les chauffeurs de bus à rouler sur les trottoirs, ce qui génère des nuisances pour les riverains, notamment par les tremblements que cela crée dans les habitations pouvant mener à l'apparition de fissures. D’autre part, les voitures sont souvent obligées de se ranger sur les côtés pour laisser passer le bus, ce qui peut rapidement créer des encombrements. La présence de transports en commun est relativement importante pour une commune aussi peu peuplée, cela étant majoritairement dû à la position géographique rapprochée de la commune par rapport à Lille et Villeneuve d’Ascq. Cependant, l’offre de transports en commun n’est pas forcément adaptée à la commune ce qui génère des encombrements, notamment à cause à la morphologie de la commune.

En effet, la morphologie urbaine semble être une des raisons majeures des problèmes liés au trafic automobile à l'intérieur du bourg. Il n’est pas rare de trouver des routes encombrées dans lesquelles les usagers peuvent être bloqués pendant de nombreuses minutes. À l'extérieur du bourg, le trafic reste peu fluide, notamment au niveau du boulevard du Breucq (M146) qui est un axe très fréquenté et qui fait le lien avec la commune de Villeneuve d’Ascq ou avec le rond-point de la pierre.

La morphologie de la commune apparaît donc comme une problématique importante pour la commune pour la question. Seulement, ce paramètre peut difficilement être modifié. La commune fait également face une autre problématique liée à une utilisation alternative de la commune comme une voie de contournement, ce qui peut être un motif qui accentue les tensions à certains points spécifiques dans Lezennes où les flux se concentrent.

La périphérie de la commune de Lezennes comporte de nombreuses zones d’attractions. À l'intérieur même de la commune de Lezennes, on retrouve des zones industrielles à l’Ouest et au Nord. On retrouve également des zones commerciales au Nord, comme le Héron parc. À l’Est, on retrouve deux zones de services : le Synergie Park avec plus de 80 entreprises, et le siège social actuel de Leroy Merlin, qui génère des flux importants sur des horaires de bureaux.

Au sud, on retrouve une grande zone d’espaces verts ainsi que le complexe sportif Philippe Berthe. Ce dernier se compose d'infrastructures de hautes qualités comme une salle omnisports ou encore 2 terrains de football ce qui rend l’espace attractif pour nombre de sportifs de la région. C’est notamment le lieu d’une compétition importante de badminton, le BadZen Kawasaki, un événement annuel avec plusieurs centaines de participants. Le complexe sportif comporte également un skate park et un city-stade destiné aux enfants des résidents de la commune et des communes limitrophes.

Cette carte nous renseigne sur la disparité des communes de résidence des collaborateurs du siège de Leroy Merlin. La taille des points montre le nombre de collaborateurs dans la commune. La distance importante qui peut être parcourue quotidiennement est donc autant de variations qui peuvent influer sur les flux, en écrasante majorité les flux automobiles. Lezennes arrive deuxième en taux de collaborateurs par actif de la commune, prouvant bien ici l'attrait que peut effectuer l'entreprise sur la commune. On peut supposer que ces derniers, ainsi que ceux des communes limitrophes, se déplacent par des modes de transports doux (transports en commun, vélo, piétons,...). Il est donc important de promouvoir et d'assurer une pérennité pour ces modes de transports.

Nous nous sommes ensuite intéressés à la perception des mobilités qu'ont les habitants du bourg. Une enquête par questionnaires nous a permis d'obtenir les résultats suivants.

Une majorité relative de la population considère la fluidité pas satisfaisante. Un quart est plus modéré et la considère peu satisfaisante. En deuxième par ordre décroissant vient la réponse satisfaisante avec ⅓ des réponses. Cependant, peu de personnes ont considéré le trafic très satisfaisant. Il y a donc une certaine différence entre l’appréciation négative et celle positive puisqu’au total, 62% des appréciations considèrent la fluidité mauvaise tandis que seulement 37% en sont satisfaits. Généralement, ces réponses étaient justifiées par une organisation du trafic trop problématique avec un partage des routes mal organisé entre les nombreuses voitures lors des heures de pointes et la circulation de camions sur des voies à double sens.

En ce qui concerne la fréquentation réelle des bouchons, les résultats entre une fréquentation exceptionnelle et une fréquentation régulière sont équilibrés. 47% des personnes disent rarement ou ne jamais rencontrer des bouchons sur la commune tandis que 53% disent en rencontrer souvent ou toujours. Et la majorité relative considère rarement en rencontrer avec près de 40% de réponses. Il y a donc, parmi les 62% des personnes qui considèrent la fluidité pas ou peu satisfaisante, des personnes qui, en pratique, ne rencontrent pas de bouchons de manière régulière. On comprend donc ici que l’appréciation de la fluidité du trafic n’est pas obligatoirement justifiée par la pratique. Pour preuve, de nombreuses personnes concernées sont des retraités qui constatent des bouchons et adoptent une pratique différente en choisissant de se déplacer hors des heures de pointe. La plupart des personnes rencontrant des bouchons, et donc participant à ceux-là, sont des actifs qui rentrent aux heures de pointe.

La récente sortie de la crise de la COVID-19 ainsi que la prise de conscience des problématiques environnementales nous ont amené à questionner les changements de pratique pour les déplacements quotidiens.

Seuls 28% des habitants ont déclaré avoir changé de mode de transport depuis les deux dernières années. Parmi ceux-ci, les changements se sont faits en majorité relative vers la fréquentation des transports en commun. Viennent ensuite ex-aequo le mode piéton et le vélo avec 27% des réponses. Nous notons étonnamment un certain nombre de personnes qui ont déclaré changer  leur mode de déplacement principal par le mode automobile. Il s’agit pour ces personnes de retraités à un âge avancé qui ne pouvaient plus se permettre de prendre les transports en commun.

Enfin, dans une perspective d'amélioration de la situation, nous avons sollicité les habitants en leur demandant quels étaient les aménagements qu'ils souhaiteraient voir apparaître.

Les résultats en ce qui concerne la liste présentée sont relativement équilibrés. Avec moins de 10 points d’écart, on retrouve à 35% les box-vélos, 40% les places de parking et 43% les stations V’Lille. Les stations d’autopartage n’ont pas recueilli beaucoup d’adhésion. Nous avons pu remarquer lors de l’enquête une certaine incompréhension de ce dernier projet, ce qui pourrait expliquer cette sous-représentation. De nombreuses personnes ont mentionné avoir participé à une réunion organisée par la mairie qui avait eu lieu à ce sujet et qui présentait les projets potentiels.

Le point le plus notable à améliorer est la discontinuité du réseau cyclable dans la commune. Comme nous pouvons l’observer, il y a un manque de continuité dans le bourg et cela pourrait perturber les usagers voulant se rendre dans au cœur de la commune. La discontinuité est d’autant plus importante que les aménagements cyclables du boulevard de Tournai et de la M48 sont très satisfaisants et notés comme très cyclables sur la carte de la cyclabilité créée par l’ADAV. Cette carte collaborative permet de rendre compte de la perception des usagers du réseau cyclable.

À court terme, il nous faut donc toujours suivre le développement des mobilités automobiles afin de correspondre un maximum aux besoins des résidents. De même, les aménagements doivent permettre l’accès aux différentes zones d’attraction qui peuvent attirer les collaborateurs de communes quelquefois lointaines.

À long terme, nous pouvons compter sur le développement des mobilités douces par la mise en place des lignes BHNS, du réseau V’Lille, l’autopartage, etc. Rentreront aussi probablement en compte les changements politiques nationaux comme la réduction du parc automobile thermique. Les perspectives d’avenir sont donc nombreuses, la construction de la Borne de l’Espoir ainsi que du futur siège social de Kiabi vont impacter les dynamiques actuelles par l’augmentation du nombre des mobilités vers et depuis ces zones.

La commune de Lezennes est située dans un contexte urbain particulier. Elle est entourée d’espaces urbains attractifs notamment de zones industrielles et d’activités qui ne cessent de s’étendre. De part son attractivité et sa situation de proximité de la ville de Lille, les élus de Lezennes sont confrontés à diverses problématiques comme la préservation de l’identité village, les aléas des carrières souterraines ou encore la question de la mobilité. La création de nouveaux projets immobiliers et l’arrivée de nouveaux habitants forcent les élus à trouver des solutions. Le comblement des carrières ainsi que l’étude des vides sont indispensables à la bonne mise en place de nouveaux projets et à la préservation de l’habitat déjà construit. De futures lignes de transports en communs ainsi que des aménagements de lignes routières sont effectués ou vont être effectués, ceci dans le but de désengorger les voies routières et de mettre en avant des moyens de transports plus écologiques comme les transports en communs ou encore le vélo. De plus, la mairie est à l’écoute de ses habitants avec des réunions participatives, explicatives de ce qui pourrait être mis en place dans la commune. La proximité élus-résidents est très importante dans l'organisation de la commune notamment par le biais des associations ou encore des événements organisés tout au long de l’année. 

M1 GAED, promotion 2022 - 2023 :

• Noémie BOULOGNE
• Haymerick DELERUE
• Louis GANTZER
• Agathe SACEPE
• Iris SOULIER
• Shane TILLEROT
• Roman TRAVERSE
• Emma WARNAULT