Milieux humides et hydriques : une richesse collective
Portrait interactif des milieux humides et hyriques du territoire d'Abrinord
Portrait interactif des milieux humides et hyriques du territoire d'Abrinord
Le territoire de gestion d’Abrinord se divise en sept bassins versants de niveau 2, dont le principal est celui de la rivière du Nord (97% de la ZGIE). L'écoulement direct (écoulement de surface, écoulement divergent et précipitations) de la rivière du Nord est présenté sur toutes les cartes, puisqu'il couvre une bonne partie du territoire (255 km²). Les autres cours d'eau de niveau 2 sont les cours d'eau McVean, Laughren, Cushing, Watson ainsi que deux autre cours d’eau sans nom. On compte 54 bassins versants de niveau 3 (sous-divisions des BV2) dans la ZGIE du Nord.
Si vous désirez en apprendre d'avantage sur le bassin versant de la rivière du Nord, visitez ce lien .
Pour obtenir plus d'information, cliquez sur les différents éléments des cartes.
La carte ci-contre présente le pourcentage d’utilisation de la superficie du sol dédié à une utilisation anthropique par bassin versant. Ces valeurs sont déterminées selon l'utilisation du sol.
Les utilisations considérées comme anthropiques sont par exemple les pistes de ski, les terrains de golf, les routes et chemin de fer, les carrières, les mines et les zones industrielles, résidentielles, commerciales ainsi que l'agriculture.
On retrouve 16 169 milieux humides de plus de 0,005 km² à l’intérieur et aux limites de la zone de gestion d’Abrinord. Ces milieux humides représentent 10,75 % de la superficie du territoire (247,3 km²).
On parle de complexes quand des milieux humides sont adjacents ou à une distance de 30 mètres ou moins . De manière générale, les complexes de milieux humides contribuent à la connectivité des habitats, et donc à la préservation de la biodiversité. On retrouve 8 122 complexes de milieux humides dans la zone de gestion intégrée de l'eau (ZGIE) d’Abrinord. La majorité des complexes présentent une superficie entre 0,011 et 0,05 km².
Il y a seulement un complexe a plus de 5 km² dans la ZGIE. (CIC, 2016)
La carte ci-contre représente les proportions de milieux humides pour les bassins versants de niveaux 2 et 3. Pour connaître le pourcentage de superficie d'un bassin versant représenté par des milieux humides, interrogez la carte en sélectionnant le bassin versant désiré.
Que ce soit en milieu agricole, forestier ou anthropique, les activités humaines engendrent des perturbations pour les milieux humides. Les principales pressions anthropiques sont les activités agricoles, résidentielles, récréatives, industrielles ou commerciales, ainsi que les réseaux de transport et le transport d’énergie (CIC, 2016).
Il est possible de déterminer les niveaux d’impact des pressions anthropiques sur les milieux humides, tel que précisé ici-bas :
Aucun: milieu humide dans un état naturel et intact, non altéré (en vert)
Faible: altération légère qui affecte moins de 25 % de la superficie ou du contour du milieu humide (en jaune)
Moyen: altération modérée qui affecte entre 25 et 50 % de la superficie ou du contour du milieu humide (en orange)
Fort: altération sévère qui affecte plus de 50 % de la superficie ou du contour du milieu humide (en rouge)
Cette analyse permet de cibler les bassins versants (niveau 2 et 3) ayant le plus grand nombre de milieux humides perturbés par des pressions anthropiques dont les niveaux d'impact sont les plus élevés.
Les perturbations mentionnées à la carte précédente ont été associées à des indicateurs chiffrés, 0 étant aucune perturbation et 3 étant forte perturbation.
Une pondération entre 100 (100% des milieux humides subissent un niveau d'impact de 0) et 400 (100% des milieux humides subissent un niveau d'impact de 3) a été attribuée à chaque bassin versant.
Puisque la pondération prend en compte le pourcentage de représentativité des quatre niveaux d'impact, associé à une valeur pondérée pour ces niveaux, il n'est pas possible de conclure qu'un bassin versant ayant une pondération de 200 a peu de milieux humides subissant un fort impact anthropique.
Par exemple, le BV1 a une pondération de 200. Il a 12 milieux humides, soit 4 avec aucun impact (33,3%), 5 avec un impact faible (41,7 %), 2 avec un impact moyen (16,7%) et 1 avec un impact fort (8,3 %). Le BV2 a une pondération de 195,26. Il a 253 milieux humides, soit 111 avec aucun impact (43,9%), 73 avec un impact faible (28,9%), 39 avec un impact moyen (15,4 %) et 30 avec un impact fort (11,9 %).
La rivière du Nord est au cœur du territoire d’Abrinord. Elle s’écoule sur 146,6 km. De nombreux autres cours d’eau sont également présents sur le territoire, totalisant environ 5 258 km.
On compte aussi 3 354 lacs couvrant 114,05 km², incluant certaines eaux peu profondes déjà cartographiées dans les milieux humides. Il est important de noter que les lacs qui ne sont pas entièrement dans les limites de la ZGIE sont comptabilisés.
Depuis 2010, Abrinord gère le Programme de suivi de la qualité des cours d'eau , qui vise à dresser le portrait de la qualité de l'eau du bassin versant. Les points en bleu sur la carte représentent les stations d'échantillonnage des cours d'eau qui ont été suivis à travers le temps. En cliquant sur les stations, des fiches synthèse des résultats apparaîtront. De plus, dans les dernières années, cinq stations du Réseau-rivières , un réseau de surveillance des rivières géré par le MELCC depuis 1979, ont été suivies, à raison d’un échantillonnage par mois.
Le Réseau de surveillance volontaire des lacs a pour objectif de dresser un portrait de l’état général des lacs du Québec en établissant le degré de productivité biologique (niveau trophique). Dans longlet "Lacs", les cercles correspondent aux lacs échantillonnés et à leur niveau trophique.
La carte ci-contre présente différents aspects qui concernent la quantité d'eau, dont les barrages et les zones inondables.
D’importantes variations dans le débit des cours d’eau ou dans le niveau des lacs ont plusieurs impacts :
La figure ci-bas présente les courbes des débits mensuels moyens pour deux stations hydrométriques actives situées sur la rivière du Nord (40122 : Sainte-Agathe-des-Monts et 40110 : Saint-Jérôme) et ce, pour la période 1971-2019.
Parmi les espèces présentes sur le territoire d’Abrinord, certaines sont désignées menacées, vulnérables ou susceptible d’être désignées ainsi.
Les tableaux suivant présentent les espèces fauniques et floristiques à statut répertoriées sur le territoire.
Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont l’une des principales causes de la perte de biodiversité dans le monde. Elles peuvent envahir un milieu et entrer en compétition avec les espèces indigènes ou nuire aux activités anthropiques ou à la santé.
De nombreuses EEE sont présentes sur le territoire d’Abrinord. Les données présentées sur la carte, sont celles extraite de l’outil de détection des EEE du MELCC, Sentinelle. Les tableaux suivant présentent les espèces fauniques et floristiques exotiques envahissantes présentent sur le territoire.
Notez qu'il y a d'autres espèces exotiques envahissantes outre l'hydrocharide grenouillette dans le secteur de la Baie de Carillon (aloès d'eau, châtaigne d'eau, myriophylle à épi, butome à ombrelle, salicaire pourpre). La présence d'EEE dans la baie de Carillon a été documentée par le CRE Laurentides et le COBAMIL à l'été 2019. Vous pouvez consulter le rapport pour plus d'information.
Afin de protéger certaines espèces ou certains habitats d’intérêt, des habitats fauniques et des aires protégées sont créés. Sur le territoire, les habitats fauniques représentent 69,15 km², alors que les aires protégées reconnues et les réserves naturelles couvrent une superficie de 47,82 km².
L'eau est une ressource collective. Tous ont donc droit d'accès aux lacs et cours d'eau, soit d'y naviguer, de s'y baigner ou d'y pêcher, à condition d'y avoir accédé de façon légale.
Afin de favoriser ces accès légaux, certains parcs riverains, rampes de mise à l'eau ou plages ont été aménagées un peu partout sur le territoire. Ils peuvent toutefois être publics ou privés et n'être accessibles qu'à un groupe de personne (association de lacs, campeurs, citoyens).
Ce ne sont pas tous les plans d'eau et rivières d'importances qui ont des accès publics.
Pour davantage d'information sur l'accessibilité, consultez le portrait sur l'accessibilité et le guide de réflexion faits par Abrinord.