Au bord de l'Auxance

Partir à la découverte d'un quartier, d'une commune, d'un espace du quotidien sous l'angle de la Transition Ecologique

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Au bord d'une rivière

Elle s'appelle Auxance, et sillonne la ville qui porte son nom mais pas la même orthographe : Migné-Auxances.

Limitrophe de Poitiers, la commune de Migné-Auxances couvre une superficie de près de 2 900 hectares.

Une vallée encaissée : son territoire est traversé d’est en ouest par une rivière sinueuse, l’Auxance, qui entaille le relief. Des coteaux calcaires dominent les méandres du cours d’eau qui conflue avec le Clain à Chasseneuil-du-Poitou. Une vallée alluviale inondable, coulée verte, elle présente des espaces naturels variés : boisements et prairies humides, pelouses calcicoles.

Des terres agricoles et des voies de communication (route nationale, autoroute, voie ferrée) sillonnent la commune. Elle est un point de convergence et une zone de liaison.

Cette balade va vous permettre de découvrir ces espaces sous l'angle de la santé environnementale.

Téléchargez une application-podomètre et calculez le nombre de pas que vous allez faire lors de ce parcours.

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Centre Socio-Culturel de la Comberie

C'est une association, un espace de vie sociale, un foyer d’initiatives qui accompagne les mobilisations et les projets des habitants.

Ce centre propose des activités sociales, éducatives, culturelles et familiales pour répondre aux besoins sur son le territoire.

Il se construit et est porté par des habitants.

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Les abeilles

Des abeilles suivies à la trace

De nombreuses études indiquent clairement que les insectes et autres petites bestioles sont de moins en moins nombreuses… Scarabées, araignées, cafards, cloportes, et bien d’autres encore : tout un ensemble de créatures à la mauvaise réputation et dont le rôle est pourtant crucial pour l’équilibre des écosystèmes. Parmi ces petits êtres, la situation des abeilles est une des plus décrite et connue, d’autant plus vis-à-vis des services qu’elles nous rendent ! Compte tenu de leur déclin, il devient alors essentiel de comprendre pourquoi elles disparaissent peu à peu…

Pourquoi les abeilles sont-elles si importantes ? Quelles sont leurs menaces ? Comment réussir à suivre de si petites créatures pour mieux comprendre leur déclin ? Que faire ensuite ? Focus sur des approches développées localement, à la frontière entre étude comportementale et véritables pratiques d’espionnage du plus connu des pollinisateurs… 

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Les pollinisateurs Lorsque l’on parle de pollinisateurs, on pense souvent aux abeilles domestiques, celles qui font du miel mais en France, il existe près de 1 000 espèces d’abeilles sauvages. Elles vivent à l'écart de leurs congénères, préférant aux ruches, des galeries creusées dans le bois, la terre ou l'argile. Elles sont toutes aussi menacées d'extinction comme "apis melifera" (celle qui fait le miel), et pourtant leurs activités de pollinisatrices les rendent essentielles à la vie des plantes et à notre alimentation.

90% des espèces végétales à fleurs dépendent uniquement des insectes pollinisateurs pour leur reproduction. Ainsi, ils sont de véritables sentinelles de la santé des écosystèmes et du maintien de la biodiversité.

75% de la production mondiale de cultures alimentaires dépende en partie de l’action des pollinisateurs. Parmi eux figurent quelque 20 000 espèces d’abeilles, dont environ 1 000 sont présentes en France.

Dans une autre mesure, les mouches, les guêpes, les fourmis ou les papillons jouent aussi le rôle de pollinisateurs, en allant visiter les fleurs.

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Biodiversité et Intelligence Artificielle

Intelligence Artificielle : une cartographe à la recherche de la biodiversité !

Des écosystèmes perturbés, des océans de plus en plus acides, des ressources de moins en moins disponibles, des chemins de migration altérés, des habitats détruits… Le changement climatique touche l’ensemble des espèces vivantes sur Terre, tant au sein du règne animal que du végétal. De moins en moins d’oiseaux qui gazouillent dans nos campagnes, des coraux qui blanchissent et meurent peu à peu au fil des ans, des ours blancs de plus en plus à l’étroit sur une banquise qui continue de se réduire… Face à l'accumulation des preuves de la chute de la biodiversité, les pressions anthropiques ne peuvent plus se cacher : les pollutions des milieux, la surexploitation des ressources naturelles (y compris des organismes vivants !), les multiples changements d’usage des terres et de la mer (urbanisation, agriculture, etc.), la présence d’espèces exotiques envahissantes et bien évidemment le changement climatique !

A quoi sert la biodiversité ? Face à ces menaces, comment la préserver et la protéger ? Des questions qui sont au cœur de nombreux projets de recherche, y compris ici même à Poitiers ! Focus sur des approches développées localement, notamment par l’intermédiaire d’une alliée de poids : l’Intelligence Artificielle !

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Trame verte, bleue et noire 

La trame verte et bleue (TVB) et noire est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges, comme des chemins sécurisés pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie. La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle et touristique.

La trame noire elle, permet de protéger les espèces nocturnes des effets négatifs de l’éclairage artificiel.

Avoir des trames vertes, bleues et noires de qualité permet d’assurer le bon état écologique du territoire.

Grand Poitiers a réalisé des cartes à l’échelle des communes, afin d’identifier : - les réservoirs de biodiversité - les corridors écologiques - les obstacles à la continuité de ces milieux.

Ces cartes permettent de définir les endroits où il faut planter des haies, des bosquets, restaurer des mares, conserver l’obscurité.

Elles permettent aussi de prendre en compte les enjeux écologiques dans les futurs projets.

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Changement climatique

L’adaptation des hôpitaux à l’heure du changement climatique

Il ne fait aucun doute que le changement climatique a déjà, et continuera d’avoir, de profonds impacts sur nos vies… Augmentation de la température moyenne à travers le globe, montée du niveau de la mer, acidification croissante des océans, évènements climatiques extrêmes de plus en plus fréquents… A tel point que le changement climatique est à présent considéré comme étant la plus grande menace pour la santé mondiale au XXI ème  siècle !

Cela ne sera pas sans conséquence sur les systèmes de soin, qui sont déjà et vont être de plus en plus sollicités en ce sens… Mais au-delà des évènements catastrophiques, le changement climatique ne touche-t-il pas déjà notre santé ? Et qu’en est-il de son impact sur les hôpitaux ainsi que sur les soins prodigués ? Sachant que le système de soin influence lui aussi le changement climatique… Focus sur des approches menées localement, afin de mieux comprendre comment adapter notre système de soin afin de protéger au mieux notre santé.

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Le changement climatique - un enjeu prioritaire

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le changement climatique est à la fois le plus grand risque et la plus grande opportunité pour la santé publique du XXIe siècle. Il y a un consensus scientifique sur ses impacts directs (chaleurs extrêmes, inondations, incendies, maladies) et indirects (pollution accrue, recul des côtes, baisse des rendements agricoles), qui créent des inégalités. Pour répondre à ces défis, Grand Poitiers a mis en place le Plan Climat Air Énergie du Territoire (PCAET). Ce plan vise à adapter le territoire au changement climatique, à préserver les ressources et à améliorer la qualité de vie des habitants. Il implique tous les acteurs locaux et se concentre sur des actions concrètes telles que : - adopter une alimentation durable - mieux gérer les déchets - utiliser des moyens de transport moins polluants - réduire la consommation d'énergie - préserver les ressources en eau et les milieux naturels.

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Qualité de l'eau - les pesticides

Penser le droit des pesticides pour s’en passer ?

 Des évènements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents (vagues de chaleur, périodes de sécheresses, précipitations intenses, etc.), la nécessité d’adapter les périodes de récoltes à de nouvelles conditions climatiques, la prolifération d’insectes nuisibles, le développement de certaines maladies… Le secteur de l’agriculture est directement affecté par le changement climatique, avec des conséquences parfois dramatiques sur les récoltes, risquant de mettre à mal la sécurité alimentaire de l’Humanité. De nouvelles conditions auxquelles s’adapter, de nouvelles menaces à affronter également ! Ces potentiels nouveaux ennemis, les insectes ravageurs de culture ainsi que les maladies touchant les végétaux, sont un véritable fardeau pour l’agriculture à cause des pertes de rendement, mais aussi part des coûts de plus en plus élevés pour limiter et contrôler ces menaces. L’une des clés de voûte retenue par la France et l’Europe face à ces problématiques est l’usage de pesticides : ces molécules permettant de protéger les cultures face aux ravageurs.

Mais lorsque l’on parle de pesticide, de quoi parle-t-on exactement ? Quelles sont les problématiques associées à leur usage ? Que disent le droit et la législation à leur encontre ? Quels outils la loi a-t-elle pour permettre la « sortie des pesticides » ? Des questions qui sont au cœur de nombreux projets de recherche, y compris ici même à Poitiers ! Focus sur des approches développées localement et encore méconnues du grand public à travers la question du Droit à l’Environnement !

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La qualité de l'eau

Nos modes de vie génèrent des polluants organiques et minéraux, même à faibles concentrations, qui sont toxiques pour les milieux aquatiques. Ces micropolluants, souvent d'origine humaine, proviennent de produits courants comme les phytosanitaires, biocides, cosmétiques, médicaments, peintures, et produits d’entretien.

Pour lutter contre cette pollution, on peut agir à la source en réduisant ou en interdisant certaines molécules, et sensibiliser les consommateurs via des outils de surveillance.

Chacun peut contribuer en changeant ses pratiques, par exemple en utilisant des produits ménagers et d’hygiène plus respectueux de l’environnement et en limitant les produits phytosanitaires dans les jardins.

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La vie des cours d'eau

De la santé des crustacés… A la nôtre !

Voilà plus de 4 000 ans à présent que les écrevisses et les êtres humains partagent une histoire commune ! En effet, la plus ancienne preuve archéologique de la consommation humaine d'écrevisses dans le monde a été rapportée en Europe Centrale (dans les régions de la Moravie et de la Bohème, en République Tchèque), et a été datée de la période Néolithique (plus de 4 500 avant notre ère !). Leurs lettres de noblesse se sont principalement écrites au cours du Moyen-Age, ces crustacés furent alors fortement appréciés pour la consommation tant par le clergé que la noblesse, devenant peu à peu une véritable ressource alimentaire pour les différentes couches de la société… A présent, les écrevisses sont surtout appréciées pour leur rôle patrimonial : assurer le maintien et la conservation des écrevisses, c’est aussi favoriser la protection des milieux aquatiques, ces derniers étant des patrimoines tant naturels que culturels.

L'étude des écrevisses est-elle liée à la santé des milieux d'eau douce et à celle des humains ? En protégeant ces crustacés, favorisons-nous également un environnement aquatique plus sain ? Et, en fin de compte, une meilleure santé humaine ? Focus sur des enjeux majeurs, qui dépassent la « simple » santé animale, et qui touche tant celle de nos écosystèmes que la nôtre…

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De l'entretien des berges

Au quotidien, les syndicats de bassin versant  ainsi que les services de Grand Poitiers mènent des actions pour faciliter l’écoulement des cours d’eau : - en éliminant par exemple les obstacles gênants sur les parties publiques des cours d’eau : végétation, arbres morts, déchets      divers - en maintenant la gestion de certains ouvrages de répartition des eaux : vannes, clapets, seuils - en travaillant à la stabilisation des berges - en procédant à l’entretien régulier des arbres et arbustes et à l’abattage sélectif d’arbres lorsque cela est nécessaire.

Sur le long terme, parmi d’autres missions, les syndicats de bassin versant réalisent des opérations de renaturation des cours d’eau, destinées à garantir : - la continuité écologique - la qualité des eaux - la diversité des écoulements - le développement de la biodiversité - la préservation de la ressource en eau.

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Gestion des déchets

Gestion des déchets : faisons un peu le tri dans nos têtes…

Occupant une part de plus en plus importante tant à l’échelle mondiale que locale, le changement climatique s’impose à nos yeux jour après jour. Sa principale cause est bien connue : la production de gaz à effets de serre (les fameux GES). Limiter la production de ces gaz, c’est ainsi limiter les conséquences et l’impact du changement climatique sur nos vies ! Une question légitime se pose alors : comment changer nos pratiques pour aller en ce sens ? Un des leviers existant sur lequel toutes et tous pouvons agir est celui de la production de nos déchets, associé bien évidemment à leur devenir… La gestion des déchets a des impacts significatifs non seulement sur l’environnement, mais aussi sur l’économie et donc plus globalement sur notre société toute entière. Dans notre poubelle, près d’un tiers des déchets est constitué de biodéchets : il s’agit là de restes alimentaires, de déchets verts… Des déchets composés en majeure partie d’eau, qui lorsqu’ils ne sont pas triés, finissent le plus souvent incinérés. Dans ce cas, gérer ces déchets non triés équivaut actuellement à brûler de l’eau !

Alors que leur tri est obligatoire depuis 2024, comment expliquer que certaines personnes séparent leur biodéchets et d’autres pas ? Comment orienter nos comportements afin de favoriser leur tri ? Quelles sont les mécanismes psychologiques à l’origine de nos changements de pratique ? Des questions qui sont au cœur de nombreux projets de recherche, y compris ici même à Poitiers ! Focus sur des approches développées localement, notamment à travers une qui nous touche toutes et tous : celle de la psychologie sociale !

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À Grand Poitiers, le tri des déchets est simplifié : - les emballages et papiers vont dans la poubelle jaune - les déchets non recyclables vont dans la poubelle noire et sont incinérés pour produire de l’énergie - les déchets de restes alimentaires vont au compostage individuel ou collectif.

Cette initiative aide à recycler plus de déchets et à développer des technologies de recyclage tout en soutenant la transition énergétique de Grand Poitiers

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Les pollens

Un Pollinarium sentinelle est un outil d'information pour les personnes allergiques aux pollens et les professionnels de santé. Il s'agit d'un jardin où sont cultivées les principales espèces allergisantes locales, choisies par des médecins allergologues et des botanistes. Les jardiniers observent les périodes de pollinisation pour informer en temps réel les patients et les professionnels via une newsletter, permettant un traitement précoce des allergies.

À Poitiers, un Pollinarium sentinelle a été créé en 2020 au Parc de Blossac et fonctionne depuis le 1er janvier 2022. Il sert les habitants dans un rayon de 40 km autour de Poitiers.

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Agricultures

Agricultures, riverains… Entre amour et désamour !

L'agriculture d’hier est radicalement différente de celle d’aujourd’hui… Mécanisation, informatisation, intrants, pesticides… Une véritable révolution, propulsant les rendements à des niveaux sans précédent ! Mais derrière cette avancée se cachent aussi des préoccupations grandissantes quant aux répercussions sur la santé et l'environnement. Et ce, de plus en plus vis-à-vis de l’usage des pesticides… Comment ceux-ci sont utilisés ? Avec quelle évolution des réglementations régulant leur usage ? Ces mesures fonctionnent-elles réellement ? Autant de questions aussi anciennes que d’actualité…

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Re-Sources : tout un programme

Grand Poitiers et Eaux de Vienne sont engagés depuis 2017 dans une démarche Re-Sources sur l’aire d’alimentation des captages de la Vallée de l’Auxance.

Multi partenariale, la démarche Re-Sources mobilise tous les acteurs locaux pour élaborer, de façon concertée, un programme d’actions visant à la reconquête et à la préservation, dans la durée, de la qualité de l’eau destinée à l’alimentation en eau potable des habitants du territoire concerné.

Le principe de ce programme consiste à mener des actions préventives pour obtenir une eau brute de meilleure qualité et, par la même occasion, préserver les milieux naturels.

Un parcours pédagogique, inauguré en octobre 2023, permet de découvrir les captages de l’Auxance et le site de la zone humide de Gadiot. Partant de Vouillé pour arriver à Migné-Auxances, chaque étape informe les promeneurs sur les actions entreprises dans le cadre du programme Re-Sources pour préserver la qualité de l’eau, protéger les milieux et la ressource en eau.

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Aménagement de vergers

De l’agriculture… en ville ?

Depuis plusieurs décennies déjà, on constate que de plus en plus de personnes partent vivre en ville, à tel point qu’au début des années 2020, plus de la moitié des personnes sur Terre vivait dans des villes ! Une première dans l’Histoire de l’Humanité, qui n’est pas sans être accompagnée de changements drastiques et durables des paysages… Cette urbanisation croissante n’est pas sans conséquence : perte des espaces naturels pour les citoyens.nes, diminution de la biodiversité urbaine, phénomène d’îlots de chaleur urbains, etc.

En parallèle, les villes expriment une volonté de développer une activité permettant une meilleure résilience alimentaire, sociale, politique, économique et environnementale… Ainsi, tandis que les terres agricoles autour des villes disparaissent peu à peu, un nouvel élan émerge également au sein des métropoles du monde entier : celui de l’agriculture urbaine !

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Ilôts de fraicheur

A la recherche des oasis urbains !

Une chose est certaine pour les années à venir : le thermomètre va continuer de grimper… Et avec cette augmentation y seront associées vagues de chaleur, dôme de chaleur, sécheresse, etc. Il apparaît alors nécessaire de mettre en place des stratégies pour s’y adapter ! Or, la majorité de la population française vit en milieu urbain, auquel est associé un phénomène qui fait de plus en plus parler de lui : celui des îlots de chaleur urbains (ICU).

De quoi s’agit-il ? Quelles sont les problèmes causés par ces ICU sur l’être humain, la nature ? Comment détecter ces îlots et surtout, comment agir pour diminuer leur impact sur notre environnement ? Sur notre santé ? Focus sur des approches développées localement, à la frontière entre étude de terrain et modélisation mathématique…

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Ilôts de chaleur - ilôts de fraîcheurs

Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) est une augmentation de la température de l’air dans les zones urbanisées par rapport aux zones rurales, accentuant les effets des vagues de chaleur et affectant le confort thermique et la santé publique. Pour répondre à cette problématique à Poitiers, le projet InOV, lancé en 2022 par un consortium incluant l’Université de Poitiers, Grand Poitiers, Vienne Nature et la LPO et financé par l’Office Français de la Biodiversité, vise à : - identifier et étudier les ICU et les îlots de fraîcheur urbaine (IFU) entre 1993 et 2020 - évaluer la vulnérabilité humaine et le ressenti des populations ainsi que l'impact sur la faune sauvage comme les oiseaux, chauve-souris et cloportes - analyser les documents de planification de Grand Poitiers pour intégrer les ICU dans les politiques publiques, notamment via le Plan Canopée et le PLUi - diffuser les résultats à destination du grand public et des élus pour sensibiliser et informer sur ces enjeux.

Le projet utilise des technologies innovantes comme des sondes de température connectées et un tableau de bord pour suivre et analyser 25 ICU et 25 IFU identifiés, afin de préparer des mesures efficaces. Parallèlement, Grand Poitiers explore les possibilités de la "smart city" pour catalyser la transition écologique et numérique, renforçant ainsi ses initiatives en matière de développement durable. Pour découvrir les lieux de fraîcheur à Grand Poitiers et ses environs, une carte interactive est disponible dans le lien ci-après, permettant au public de s’informer et de participer à la préservation des espaces urbains confortables et durables.