Remontons les routes de l'esclavage
au temps du commerce triangulaire (aux XVIIe et XVIIIe siècles)
Storymap réalisée dans le cadre du concours La Flamme de l'égalité, 2021
L'organisation de la traite en Europe
Au XVIIe siècle, partis d'Europe, des armateurs et marchands avides de richesses se lancent dans le commerce triangulaire. Soutenus par des souverains à qui ils promettent un enrichissement rapide de leur royaume, ils s'appuient sur de puissantes compagnies d'assurance et de commerce. Les ports européens tournés vers le commerce atlantique connaissent alors un développement et un enrichissement sans précédent.
En Afrique, la capture et le commerce des esclaves
Partis d'Europe, les navires négriers rejoignent les côtes africaines afin d'y vendre divers produits et d'y acheter des esclaves. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les puissances européennes se lancent dans la conquête de comptoirs situés sur le littoral ouest-africain, consolidés par des forts, afin d'y organiser le commerce des esclaves.
La traversée de l'Atlantique
Considérés comme une simple marchandise, dont le prix varie en fonction de l'offre et de la demande, les esclaves sont entassés dans les navires négriers, soumis à la terreur afin d'éviter toute révolte.
Aux Antilles et en Amérique, l'économie de plantations
Arrivés aux Antilles et en Amérique, les esclaves sont vendus. La plupart travailleront dans les plantations sucrières, soumis à des conditions de travail éprouvantes. Dans les anciennes colonies françaises aux Antilles, en Guyane, en Louisiane, les exploitations agricoles sont appelées des habitations, tenues autrefois par des colons de métropole ou leur représentant, et sur lesquelles travaillaient les esclaves. « Habitation » est donc le terme le plus approprié pour traduire le terme anglais « plantation » dans le contexte caribéen.
Paroles d'esclaves
Des mémoires, un patrimoine commun
L'histoire du commerce triangulaire et du système esclavagiste qui y est lié ont laissé de nombreuses traces, aussi bien visibles dans les paysages que dans les cultures locales.