L'art au cœur des campus
Ce parcours est composé de 13 étapes (environ 8,9 km). Départ au niveau de la Halle 6 Ouest sur l'Ile de Nantes.
Certaines œuvres d'art, exposées au cœur des campus de Nantes Université, ont été conçues dans le cadre du dispositif du 1% artistique. Ce dernier veille à consacrer 1% des coûts de construction ou de rénovation des bâtiments à la création d'une œuvre d'art contemporain. Ainsi, treize œuvres trouvent leur place dans le paysage urbain, faisant de l’espace public de véritables expositions à ciel ouvert. Étudiants de la majeure Management des Institutions culturelles à Audencia Business School, nous souhaitions mettre en valeur l'œuvre d'art TREEG implantée sur le parvis de notre école en créant un parcours valorisant ces initiatives artistiques issues du 1% artistique ou de fonds privés. Ces œuvres parfois oubliées font partie intégrante du paysage universitaire et méritent d'être valorisées et admirées de tous. La balade démarre sur l'île de Nantes où se trouve l’école des Beaux-Arts. Elle se poursuit par la traversée des campus Lombarderie et Tertre pour finir sur les bords de l'Erdre.
Ce parcours est téléchargeable et imprimable depuis chez vous.
In a Silent Way
Au cœur du quartier de la Création, retrouvons la première œuvre de ce parcours. Attirée par les pôles et bercée par les récits anciens et modernes des explorateurs, Nathalie Talec crée depuis les années 1980 un univers scientifico-fictionnel, poétiquement glacé. Cette double figure monumentale a été pensée comme des allégories de la connaissance, du sensible et des aspirations et aventures pionnières humaines. Une des figures porte un masque de réalité virtuelle, l’autre un casque audio sans fil. Immobiles et disposées en miroir, ces deux figures évoquent une des formes du savoir scientifique et des expérimentations numériques, symboles du récent paysage architectural et culturel où elle est implantée. Pour en savoir plus
Radiographie des temps
Rejoignons le campus du centre-ville pour découvrir l’œuvre de la faculté de pharmacie. L'artiste Orlan mène un travail fort et engagé qui interroge le statut du corps dans la société, ainsi que ses systèmes de représentation. « Les dispositifs d'implantation des œuvres impliquent une mise en jeu du corps, des corps à travers le vécu physique des étudiants, des personnels, des professeurs et des visiteurs. Pour voir, il faut le décider. » (Orlan) Cette œuvre spécialement conçue pour le bâtiment de recherche en santé reprend des techniques d'imagerie médicale. En effet, depuis de nombreuses années, la correspondance entre la recherche scientifique, technique, et la recherche artistique stimule Orlan. Œuvre dans le campus, visible du lundi au vendredi de 9h à 18h30. Pour en savoir plus
Amphithéâtre de la faculté de médecine et de pharmacie
À proximité de l'entrée du CHU, sur une surface d'environ 300 mètres carrés, cette grande composition peinte en noir reprend un graphisme analogue aux lignes générales de l'architecture des édifices du 18e siècle de l'île Feydeau, lieu important de l'histoire de Nantes. Cette œuvre à effet miroir suggère, par un jeu de lignes courtes et droites, la structure des bâtiments situés face à elle, et instaure une discussion entre la ville d'hier et la ville d'aujourd'hui. Pour en savoir plus
Cacusio
Remontons la ligne de tramway 2 pour nous rendre sur le campus Lombarderie et découvrir l'œuvre Cacusio.
Cette installation prend une forme très particulière puisqu'elle est à la fois cafétéria et œuvre. Les différents éléments qui la constituent (assises, tables, éviers, poubelles...) sont liés les uns aux autres comme des molécules, modifiables et interchangeables. L'œuvre est directement en lien avec le lieu, puisqu’elle est située dans le bâtiment Ceisam, institut de chimie moléculaire. Les différents composants s'inscrivent en résonance avec l'arbre de la terrasse. Chaque partie de l'œuvre s'articule comme les atomes. Œuvre dans le campus, visible du lundi au vendredi de 9h à 18h30. Pour en savoir plus
NaONeD, formule chimique de Nantes
Au sein du campus, cette œuvre prend la forme de formules chimiques : de grandes courbes, des spirales ou des ondulations côtoient des symboles chimiques de minerais et des codes scientifiques. Ces motifs sont issus des carnets de l’artiste réalisés pour le Fonds Régional d'Art Contemporain. Dans NaONeD, on fait face aux arcanes de la pensée de l'artiste. Ses dessins nous font voir la géologie nantaise telle qu'elle l'a appréhendée, avec ses codes, sa grille de lecture. Ses « transistors » sont la matière de Nantes qu'elle veut nous faire respirer. Dans cette commande, s'opère un lien entre l'œuvre, l'architecture et sa fonction, entre l'intime de la recherche et la rigueur scientifique, l'architecture et la création artistique. Pour en savoir plus
La rampe
Reprenons le tramway ou bien marchons le long de la voie pour faire un détour par la faculté de sport (STAPS) et y découvrir La Rampe du collectif Fichtre, avant de rejoindre le campus Tertre. Cette œuvre interroge les notions de mouvement et d'espace. Ce projet de vraie/fausse rampe de skate a été pensé comme une invitation au déplacement. La pente et le galbe invite à s'asseoir, à se prélasser... ou à réaliser quelques acrobaties ! Œuvre dans le campus, visible du lundi au vendredi de 9h à 18h30. Pour en savoir plus
Treeg
Rejoignons le cœur du campus Tertre où nous sommes accueillis par le bâtiment d'Audencia Business School et son Treeg situé sur le parvis. Treeg est la contraction de tree et egg, ou l’arbre aux œufs de la connaissance. Sur ses branches fleurissent des œufs colorés ; au sol, de larges bandes gris foncé représentent les racines. L'œuvre, symbole de vie et de durabilité, rassemble toute personne apprenante : l’éducation poussée par la curiosité n’a pas d’âge, pas de frontières. Cet arbre symbolise l’aspect vivant, mouvant, et illimité de la connaissance. Cette commande a été formulée et portée par la Fondation de France et un groupe d’enseignant.es-chercheur.es, d’étudiant.es et de personnels de l’école Audencia. Pour en savoir plus
Sortilèges
Avançons dans le campus pour découvrir les œuvres qui y sont installées. « J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. » Ces phrases, extraites du poème Illuminations d’Arthur Rimbaud, ornent les toits de quatre bâtiments du campus Tertre. Posées sur des courbes concaves et convexes, les lettres donnent l’illusion du mouvement. Véritable hommage au poète, Elisabeth Ballet invite également les étudiants, personnels et tous les usagers de l’université au décollage. Pour en savoir plus
Naissance des signes
La mosaïque occupe la quasi-totalité de la surface du mur de 6 mètres de hauteur sur 14 mètres de long. Des motifs géométriques bleus, gris, noirs et verts se détachent d'un fond blanc. La composition se construit selon un enchevêtrement de formes : des quadrilatères légèrement curvilignes, ponctués par quatre ronds, donnent l'impression d'une gerbe, d'une explosion. Le dessin se construit par jeu d'interférences et forme un ensemble très dynamique, sorte de contrepoint à la rigueur de la façade aux lignes droites qui lui sert de fond. Les couleurs aux tonalités froides contribuent également au rythme de l'ensemble. Pour en savoir plus
Proue du bâtiment Censive
Face au bâtiment Nouveau Tertre, la façade du bâtiment Censive accueille une œuvre d’Ekkehart Rautenstrauch qui semble lui servir de proue. Il s'agit d'un relief de bronze plaqué sur le mur d'entrée. Sa grande verticalité et son étroitesse épousent parfaitement le profil de l'avant-corps du bâtiment. Vu de face, il met en valeur la perspective de l'architecture. De près, les yeux tournés vers le haut, il semble se perdre dans le ciel et se confondre avec la pointe que forme le bâtiment. C'est quand le soleil est au zénith que l'on observe le mieux ses lignes légèrement courbes et surtout ses motifs découpés. Ce sont des formes abstraites, géométriques, qui possèdent une certaine vie, un certain élan. Elles créent un rythme à l'intérieur de la sculpture. Pour en savoir plus
Fléchage
Entrons dans le bâtiment Censive et laissons nous surprendre. Dans ce projet, Ruedi Baur respecte totalement le souhait du commanditaire : il crée une intervention plastique à caractère fonctionnel. Visible dès l'entrée dans le bâtiment, cette œuvre s'intègre au travail plus large de signalétique intérieure. En effet, l'artiste traite l'affichage comme un projet à la fois signalétique et plastique, qui permet de différencier les informations administratives de l'affichage libre. L'œuvre dans son ensemble répond à la triple contrainte des informations permanentes (numéros des salles), temporaires (horaires, noms des enseignants) et ponctuelles (absences). Œuvre dans le campus, visible du lundi au vendredi de 9h à 18h30. Pour en savoir plus
Vagues de briques
Rejoignons la faculté de droit pour découvrir Vague de Briques, un espace où les artistes ont voulu créer une zone de détente à la sortie de l'amphithéâtre de la faculté de droit. L’œuvre est composée de buttes gazonnées et de gradins en béton sur un espace central modelé en brique de Vaugirard. Pour en savoir plus
Blocs
Terminons cette balade artistique en parcourant les bords de l'Erdre afin de retourner dans le centre-ville. Durant l'été 2017, l’artiste Marie-Hélène Richard a investi les bords de l’Erdre avec une série d’installations jouant avec la nature. L’occasion, pour ceux qui n'auraient pas encore fait la balade, de poser un nouveau regard, plein de surprises et de poésie, sur la « plus belle rivière de France ». Le Service des espaces verts et de l'environnement de Nantes Métropole, à l'origine de ce projet, a confié à l'artiste paysagiste la conception d'un parcours éphémère qui s'étendait du centre-ville au campus Tertre, proposant plusieurs œuvres en rapport avec l'environnement. Une œuvre, cette fois-ci durable, a ainsi été conçue pour la prairie du Tertre située derrière la faculté des langues et des cultures étrangères, espace ouvert à tout public. Pour en savoir plus