Le Printemps de la Sculpture 2025

Découvrez les trésors de la sculpture des Hauts-de-Seine de la Préhistoire à nos jours, à travers six thématiques.

Carte des sculptures

Filtrez par thématique ou par commune en haut à droite et visualisez les informations en cliquant sur un point ou sur le nom de la sculpture dans la liste des œuvres.


Abstrait

S'affranchir d'une fidélité à la réalité pour mieux rêver : la force de l'abstraction

Tapis rouge, tapis gris - Agathe Larpent (1946-)

Tapis rouge, tapis gris - Agathe Larpent (1946-). Cliquer pour développer.

Artiste plasticienne contemporaine, Agathe Larpent née en 1946, vit et travaille dans les Hautes-Alpes. Jouant des codes et des traditions, son tapis en grès hérite des pavements présents dans les riches demeures et les châteaux depuis le Moyen-Âge, tout en évoquant par ses couleurs chaudes et dégradées le textile décoratif que l'on foule aux pieds. Réalisée en grès, l'œuvre révèle les nuances infinies des émaux de la famille des rouges de cuivre, du brun au bleu, qui confèrent à la surface une harmonie délicate et précieuse.

Fantaisie (Adam et Ève) - René Collamarini (1904-1983)

Fantaisie (Adam et Ève) - René Collamarini (1904-1983). Cliquer pour développer.

Cette œuvre s'inscrit parfaitement au style que le sculpteur développe à partir des années 1950, un art stylisé, presque abstrait, où priment le dynamisme de la ligne, le jeu des courbes, une surface lisse et sensuelle, des silhouettes mouvantes mais sereines, une sculpture qui conjugue vitalité et équilibre.

Évocation d'une forme humaine, lunaire, spectrale - Jean Arp (1886-1966)

Évocation d'une forme humaine, lunaire, spectrale - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Une des sculptures les plus surprenantes, voire inquiétantes de l’artiste, dont le visiteur peut voir à Clamart, deux agrandissements, l’un en plâtre, l’autre en bronze.

Le Berger des nuages - Jean Arp (1886-1966)

Le Berger des nuages - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Œuvre monumentale emblématique de Arp, qui, depuis 2004, guide le regard du visiteur et orchestre la partition silencieuse de l’ensemble des bronzes présents dans le jardin.

Ganymède - Jean Arp (1886-1966)

Ganymède - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Chez Arp, la sculpture n’est jamais figée. Elle est toujours en mouvement. Jeux de courbes, ouvertes à d’infinies variantes qui se déploient dans l’espace et le temps. Ganymède offre un magnifique exemple des métamorphoses qui fascinent tant les regardeurs.

Tapis rouge, tapis gris - Agathe Larpent (1946-)

Artiste plasticienne contemporaine, Agathe Larpent née en 1946, vit et travaille dans les Hautes-Alpes. Jouant des codes et des traditions, son tapis en grès hérite des pavements présents dans les riches demeures et les châteaux depuis le Moyen-Âge, tout en évoquant par ses couleurs chaudes et dégradées le textile décoratif que l'on foule aux pieds. Réalisée en grès, l'œuvre révèle les nuances infinies des émaux de la famille des rouges de cuivre, du brun au bleu, qui confèrent à la surface une harmonie délicate et précieuse.

Fantaisie (Adam et Ève) - René Collamarini (1904-1983)

Cette œuvre s'inscrit parfaitement au style que le sculpteur développe à partir des années 1950, un art stylisé, presque abstrait, où priment le dynamisme de la ligne, le jeu des courbes, une surface lisse et sensuelle, des silhouettes mouvantes mais sereines, une sculpture qui conjugue vitalité et équilibre.

Évocation d'une forme humaine, lunaire, spectrale - Jean Arp (1886-1966)

Une des sculptures les plus surprenantes, voire inquiétantes de l’artiste, dont le visiteur peut voir à Clamart, deux agrandissements, l’un en plâtre, l’autre en bronze.

Le Berger des nuages - Jean Arp (1886-1966)

Œuvre monumentale emblématique de Arp, qui, depuis 2004, guide le regard du visiteur et orchestre la partition silencieuse de l’ensemble des bronzes présents dans le jardin.

Ganymède - Jean Arp (1886-1966)

Chez Arp, la sculpture n’est jamais figée. Elle est toujours en mouvement. Jeux de courbes, ouvertes à d’infinies variantes qui se déploient dans l’espace et le temps. Ganymède offre un magnifique exemple des métamorphoses qui fascinent tant les regardeurs.

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Allégories et Mythes

Narrer un évènement : la représentation des allégories et mythes en sculptures

L'Amour des anges - Giulio Bergonzoli (1822- 1868)

L'Amour des anges - Giulio Bergonzoli (1822- 1868). Cliquer pour développer.

À l’issue de l’Exposition universelle de 1867, le prince Stirbey achète pour sa propriété de Courbevoie un exemplaire des « Amours des Anges ». Lors de sa première présentation publique en 1865, l’œuvre originale suscite déjà l’intérêt du public ; le peintre et sculpteur italien Giulio Bergonzoli obtient alors une récompense.

Le Triomphe de Flore dit aussi Flore - Jean-Baptiste Carpeaux (1827- 1875)

Le Triomphe de Flore dit aussi Flore - Jean-Baptiste Carpeaux (1827- 1875). Cliquer pour développer.

En 1863, le sculpteur se voit confier par l’architecte Lefuel la décoration du Pavillon de Flore au Louvre pour laquelle il produit plusieurs compositions et maquettes. Le portrait de Flore copié d’après celui d’Anna Foucart (1860), fille de Jean-Baptiste Foucart, rend hommage à l’avocat et bienfaiteur de Carpeaux. Conjointement, la position de Flore doit être rapprochée de l'Aphrodite accroupie, exécutée au IIIe siècle avant J.C (musée du Louvre).

Ensemble sculpté - René Letourneur (1898-1990)

Ensemble sculpté - René Letourneur (1898-1990). Cliquer pour développer.

De formation classique, René Letourneur s'affirme dans les années 1930 en faveur de l'intégration de l'art à l'architecture. Conçu pour la façade du théâtre de Suresnes, le bas-relief représente les allégories de l'art et du théâtre.

Bacchus ou la Bonne Chère - attribué à Guillaume Cadaine

Bacchus ou la Bonne Chère - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

Le dieu du vin s'appuie sur un cep de vigne et porte une peau de bête sur l'épaule. La tête, encore visible sur les photos des ruines du château, est manquante, comme le bras droit et le pied gauche.

Calliope ou La Musique - attribué à Guillaume Cadaine

Calliope ou La Musique - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

L'ample drapé, qui recouvre toute la figure, laisse son sein gauche apparent. La muse est accompagnée de livres. Sa tête, son avant-bras gauche et son pied gauche sont manquants.

La Paix - attribué à Guillaume Cadaine

La Paix - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

L'ample drapé plissé, qui recouvre toute la figure, laisse son sein gauche apparent. La tête, les mains gauches et droites sont manquantes.

Mercure ou l'Éloquence - attribué à Guillaume Cadaine

Mercure ou l'Éloquence - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

Mercure est représenté avec ses attributs traditionnels : le pétase, les sandales ailées et le caducée, aujourd'hui disparu, tout comme l'avant-bras droit.

Momus ou La Comédie - attribué à Guillaume Cadaine

Momus ou La Comédie - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

La figure, nue et déhanchée, ne porte pas d'attributs. La tête, encore visible sur les photos des ruines du château, est manquante, comme l'avant-bras gauche et la jambe gauche.

Terpsichore ou La Danse - attribué à Guillaume Cadaine

Terpsichore ou La Danse - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

Élément du décor sculpté du château construit pour Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, dans les années 1670, la statue se trouvait dans une niche au premier étage de la façade sur cour de l’aile nord. Elle a été déposée en 1892, lors de la démolition des ruines après l’incendie du château pendant la guerre franco-prussienne. Elle fait partie des huit sculptures qui n’ont pas été vendues et sont restées au domaine.

La Richesse - attribué à Guillaume Cadaine

La Richesse - attribué à Guillaume Cadaine. Cliquer pour développer.

La figure, drapée à partir des hanches, a une urne renversée à ses pieds. La tête et les deux bras sont manquants.

Nature Study - Louise Bourgeois (1911-2010)

Nature Study - Louise Bourgeois (1911-2010). Cliquer pour développer.

Née à Paris en 1911, installée à New-York dès 1938, Louise Bourgeois est une figure majeure de l'art du XXe siècle. À travers ses créatures mi-animales, mi-humaines, l’artiste traite de thématiques comme la filiation, la maternité, le corps et le sexe. Nature Study est un être hybride et inquiétant, mêlant ainsi des caractères masculins et féminins des cuisses, une colonne vertébrale humaine et des griffes d'un animal. Cette sculpture est tirée d'un moule réalisé par l'artiste à New-York d'après une sculpture en bronze de 1984. Il existe également huit exemplaires en biscuit de porcelaine blanche.

Dieu Pan - Maurice Maignan (1872-1942)

Dieu Pan - Maurice Maignan (1872-1942). Cliquer pour développer.

Cette sculpture en forme de pilier à figure humaine était destinée, en 1911, à orner la partie centrale d'une fontaine polychrome. La première guerre mondiale empêcha la concrétisation du projet de Maurice Albert Maignan. Cette grande jardinière reste cependant un bel exemple de la production de la Manufacture de Sèvres dans le domaine de la céramique architecturale. Cette dernière réalisa, entre 1900 et 1937, de nombreuses sculptures de jardin et des panneaux décoratifs en grès cérame.

Orphée - Eugène Guillaume (1822-1905)

Orphée - Eugène Guillaume (1822-1905). Cliquer pour développer.

Cette représentation du célèbre poète de la mythologie grecque reconnaissable à sa lyre, orne l'intérieur du Palais des Congrès d'Issy-les-Moulineaux. Construit dans les années 1930, sa façade principale, son hall et son foyer sont protégés au titre des monuments historiques. Cette sculpture est l'œuvre du sculpteur Eugène Guillaume qui entra à l'École des Beaux-Arts en 1841 et fréquenta l'atelier de James Pradier. En outre, il remporta le Prix de Rome en 1845.

Amphore de muse - Jean Arp (1886-1966)

Amphore de muse - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Les sculptures de Jean Arp brouillent les frontières entre règne humain, règne végétal et règne minéral. Convoquant le hasard et l'inconscient à partir des années 1920, son travail donne naissance à des formes biomorphiques mêlant passion et poésie. À la fois peintre, poète et sculpteur, Jean Arp est l'un des cofondateurs du mouvement Dada. Également proche des surréalistes dont il conserve la spontanéité du geste, il rejoint le groupe Abstraction-Création dans les années 1930, lequel prône une abstraction des formes de la nature.

Nike - András Beck (1911-1985)

Nike - András Beck (1911-1985). Cliquer pour développer.

Sculpture en ronde-bosse représentant une aile, pour symboliser la victoire ailée. Œuvre réalisée durant une période de la création artistique de Beck, plus calme et apaisée. Ses recherches plastiques le mènent vers l'art grec ancien. Cette allégorie de la victoire (Nike en grec ancien) se décline en plusieurs matériaux et dimensions.

Ptolémée - Jean Arp (1886-1966)

Ptolémée - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Très imprégné des Romantiques allemands, des mystiques et philosophes rhénans, Jean Arp a également cherché ses sources d’inspiration dans les cultures antique et méditerranéenne, poètes, philosophes et savants y compris. La figure de Ptolémée intervient dans l'œuvre de Arp après un voyage en Grèce.

Tête de faune - Paul Dardé (1888-1963)

Tête de faune - Paul Dardé (1888-1963). Cliquer pour développer.

Cette sculpture est une partie d'une œuvre monumentale qui représente la tête d'un faune, créature de la mythologique, mi-homme mi chèvre. C'est une divinité champêtre, liée à la nature et aux bergers. Comme souvent, il est représenté riant, avec une barbe hirsute, des yeux espiègles. La peau du visage et de la main est creusée de rides et de plis.

Harmonie - René Letourneur (1898-1990)

Harmonie - René Letourneur (1898-1990). Cliquer pour développer.

Cette sculpture est une reproduction en bronze d’une œuvre en marbre de 1975. Prix de Rome de Sculpture en 1926, inspiré par la culture classique, mais aussi par Rodin et Maillol, René Letourneur s’est affirmé dans les années 1930 comme un protagoniste de l'intégration de l'art à l'architecture, notamment avec les commandes publiques. Ainsi, le Département des Hauts-de-Seine lui doit les bas-reliefs du théâtre Jean Vilar à Suresnes et les sculptures monumentales de la Seine et de l’Oise sur le pont du Pecq. À partir des années 1970, il s’est consacré, dans son atelier de Fontenay-aux-Roses, à l'approfondissement de sa réflexion sur son système esthétique, basé sur l'exaltation d'une typologie formelle spécifique du corps de la femme.

Faune Borghèse - Attribué à Anselme Flamen (1647-1717)

Faune Borghèse - Attribué à Anselme Flamen (1647-1717). Cliquer pour développer.

Pensionnaire de l’Académie de France à Rome dans les années 1670, Anselme Flamen exécute une copie en marbre du Faune Borghèse. L’œuvre est ensuite transportée en France.

La Licorne combattant le dragon - Jean-Baptiste Théodon (1645-1713)

La Licorne combattant le dragon - Jean-Baptiste Théodon (1645-1713). Cliquer pour développer.

Ce groupe sculpté, commande de Jean-Baptiste Colbert pour l’entrée de la cour d’honneur de son domaine, fait face à une autre sculpture, Le Dogue combattant le Loup. On y voit une licorne qui transperce de sa corne la gueule du dragon. Son pendant présente un dogue qui terrasse un loup. La licorne, allégorie de la pureté, et le dogue, symbole de fidélité, accueillaient le visiteur à l’entrée du domaine, incarnant les qualités morales attribuées au grand ministre du Roi Soleil. Ces deux combats symbolisent aussi le triomphe des vertus sur les vices.

Fontaine de Crauk - Gustave Adolphe Crauck (1827-1905)

Fontaine de Crauk - Gustave Adolphe Crauck (1827-1905). Cliquer pour développer.

L’œuvre est la réplique en pierre du groupe en bronze pour fontaine de Crauk de 1862, installé à Paris place Edmond Rostand dans le 5e arrondissement. Cette réplique était installée à l’origine dans la propriété de la famille Flammarion à Sèvres et a été offerte à la ville en 1973. Ce groupe sculpté est composé d'une sirène et d'un triton tenant un coquillage d'où jaillit un jet d'eau. L'animation est assurée grâce à 14 ajutages formant un premier cercle d'eau, et 36 autres jets à l'intérieur de ce premier cercle.

L'Amour des anges - Giulio Bergonzoli (1822- 1868)

À l’issue de l’Exposition universelle de 1867, le prince Stirbey achète pour sa propriété de Courbevoie un exemplaire des « Amours des Anges ». Lors de sa première présentation publique en 1865, l’œuvre originale suscite déjà l’intérêt du public ; le peintre et sculpteur italien Giulio Bergonzoli obtient alors une récompense.

Inspiré par un poème de Thomas Moore (1779-1852), le groupe représente un ange s’apprêtant à enlever la jeune fille dont il est amoureux. Toute la prouesse du sculpteur a été de restituer l’harmonie et le dynamisme de deux corps soumis à un mouvement ascensionnel.

L’œuvre était exposée dans le parc de Bécon jusqu’en 2008, date à laquelle elle intègre le musée.

Le Triomphe de Flore dit aussi Flore - Jean-Baptiste Carpeaux (1827- 1875)

En 1863, le sculpteur se voit confier par l’architecte Lefuel la décoration du Pavillon de Flore au Louvre pour laquelle il produit plusieurs compositions et maquettes. Le portrait de Flore copié d’après celui d’Anna Foucart (1860), fille de Jean-Baptiste Foucart, rend hommage à l’avocat et bienfaiteur de Carpeaux. Conjointement, la position de Flore doit être rapprochée de l'Aphrodite accroupie, exécutée au IIIe siècle avant J.C (musée du Louvre).

L’œuvre séduit l’empereur Napoléon III ce qui lui vaut d’être dévoilée au public en octobre 1866. L'estampage du musée, en plâtre teinté, entre dans les collections du musée Roybet Fould cent ans plus tard, en 1966, suite à un don de Madame Louise Clément-Carpeaux, la fille du sculpteur.

Ensemble sculpté - René Letourneur (1898-1990)

De formation classique, René Letourneur s'affirme dans les années 1930 en faveur de l'intégration de l'art à l'architecture. Conçu pour la façade du théâtre de Suresnes, le bas-relief représente les allégories de l'art et du théâtre.

Bacchus ou la Bonne Chère - attribué à Guillaume Cadaine

Le dieu du vin s'appuie sur un cep de vigne et porte une peau de bête sur l'épaule. La tête, encore visible sur les photos des ruines du château, est manquante, comme le bras droit et le pied gauche.

Calliope ou La Musique - attribué à Guillaume Cadaine

L'ample drapé, qui recouvre toute la figure, laisse son sein gauche apparent. La muse est accompagnée de livres. Sa tête, son avant-bras gauche et son pied gauche sont manquants.

La Paix - attribué à Guillaume Cadaine

L'ample drapé plissé, qui recouvre toute la figure, laisse son sein gauche apparent. La tête, les mains gauches et droites sont manquantes.

Mercure ou l'Éloquence - attribué à Guillaume Cadaine

Mercure est représenté avec ses attributs traditionnels : le pétase, les sandales ailées et le caducée, aujourd'hui disparu, tout comme l'avant-bras droit.

Momus ou La Comédie - attribué à Guillaume Cadaine

La figure, nue et déhanchée, ne porte pas d'attributs. La tête, encore visible sur les photos des ruines du château, est manquante, comme l'avant-bras gauche et la jambe gauche.

Terpsichore ou La Danse - attribué à Guillaume Cadaine

Élément du décor sculpté du château construit pour Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, dans les années 1670, la statue se trouvait dans une niche au premier étage de la façade sur cour de l’aile nord. Elle a été déposée en 1892, lors de la démolition des ruines après l’incendie du château pendant la guerre franco-prussienne. Elle fait partie des huit sculptures qui n’ont pas été vendues et sont restées au domaine.

La Richesse - attribué à Guillaume Cadaine

La figure, drapée à partir des hanches, a une urne renversée à ses pieds. La tête et les deux bras sont manquants.

Nature Study - Louise Bourgeois (1911-2010)

Née à Paris en 1911, installée à New-York dès 1938, Louise Bourgeois est une figure majeure de l'art du XXe siècle. À travers ses créatures mi-animales, mi-humaines, l’artiste traite de thématiques comme la filiation, la maternité, le corps et le sexe. Nature Study est un être hybride et inquiétant, mêlant ainsi des caractères masculins et féminins des cuisses, une colonne vertébrale humaine et des griffes d'un animal. Cette sculpture est tirée d'un moule réalisé par l'artiste à New-York d'après une sculpture en bronze de 1984. Il existe également huit exemplaires en biscuit de porcelaine blanche.

Dieu Pan - Maurice Maignan (1872-1942)

Cette sculpture en forme de pilier à figure humaine était destinée, en 1911, à orner la partie centrale d'une fontaine polychrome. La première guerre mondiale empêcha la concrétisation du projet de Maurice Albert Maignan. Cette grande jardinière reste cependant un bel exemple de la production de la Manufacture de Sèvres dans le domaine de la céramique architecturale. Cette dernière réalisa, entre 1900 et 1937, de nombreuses sculptures de jardin et des panneaux décoratifs en grès cérame.

Orphée - Eugène Guillaume (1822-1905)

Cette représentation du célèbre poète de la mythologie grecque reconnaissable à sa lyre, orne l'intérieur du Palais des Congrès d'Issy-les-Moulineaux. Construit dans les années 1930, sa façade principale, son hall et son foyer sont protégés au titre des monuments historiques. Cette sculpture est l'œuvre du sculpteur Eugène Guillaume qui entra à l'École des Beaux-Arts en 1841 et fréquenta l'atelier de James Pradier. En outre, il remporta le Prix de Rome en 1845. 

Amphore de muse - Jean Arp (1886-1966)

Les sculptures de Jean Arp brouillent les frontières entre règne humain, règne végétal et règne minéral. Convoquant le hasard et l'inconscient à partir des années 1920, son travail donne naissance à des formes biomorphiques mêlant passion et poésie. À la fois peintre, poète et sculpteur, Jean Arp est l'un des cofondateurs du mouvement Dada. Également proche des surréalistes dont il conserve la spontanéité du geste, il rejoint le groupe Abstraction-Création dans les années 1930, lequel prône une abstraction des formes de la nature.

Nike - András Beck (1911-1985)

Sculpture en ronde-bosse représentant une aile, pour symboliser la victoire ailée. Œuvre réalisée durant une période de la création artistique de Beck, plus calme et apaisée. Ses recherches plastiques le mènent vers l'art grec ancien. Cette allégorie de la victoire (Nike en grec ancien) se décline en plusieurs matériaux et dimensions.

Ptolémée - Jean Arp (1886-1966)

Très imprégné des Romantiques allemands, des mystiques et philosophes rhénans, Jean Arp a également cherché ses sources d’inspiration dans les cultures antique et méditerranéenne, poètes, philosophes et savants y compris. La figure de Ptolémée intervient dans l'œuvre de Arp après un voyage en Grèce.

Tête de faune - Paul Dardé (1888-1963)

Cette sculpture est une partie d'une œuvre monumentale qui représente la tête d'un faune, créature de la mythologique, mi-homme mi chèvre. C'est une divinité champêtre, liée à la nature et aux bergers. Comme souvent, il est représenté riant, avec une barbe hirsute, des yeux espiègles. La peau du visage et de la main est creusée de rides et de plis.

Ce faune a été réalisé par Paul Dardé, un sculpteur originaire du Sud de la France et passé par l'atelier de Rodin. L'œuvre originale de plus de 4 mètres de haut et de près de 14 tonnes est sculptée dans un énorme bloc de pierre calcaire. Il s'agit ici d'une résine destinée à réaliser un exemplaire fondu en bronze.

Harmonie - René Letourneur (1898-1990)

Cette sculpture est une reproduction en bronze d’une œuvre en marbre de 1975. Prix de Rome de Sculpture en 1926, inspiré par la culture classique, mais aussi par Rodin et Maillol, René Letourneur s’est affirmé dans les années 1930 comme un protagoniste de l'intégration de l'art à l'architecture, notamment avec les commandes publiques. Ainsi, le Département des Hauts-de-Seine lui doit les bas-reliefs du théâtre Jean Vilar à Suresnes et les sculptures monumentales de la Seine et de l’Oise sur le pont du Pecq. À partir des années 1970, il s’est consacré, dans son atelier de Fontenay-aux-Roses, à l'approfondissement de sa réflexion sur son système esthétique, basé sur l'exaltation d'une typologie formelle spécifique du corps de la femme.

Faune Borghèse - Attribué à Anselme Flamen (1647-1717)

Pensionnaire de l’Académie de France à Rome dans les années 1670, Anselme Flamen exécute une copie en marbre du Faune Borghèse. L’œuvre est ensuite transportée en France.

Cette sculpture représente le faune Silène portant le jeune Bacchus, fruit des amours de Jupiter et de la mortelle Sémélé. Junon, jalouse de l’infidélité de son époux, tua Sémélé alors enceinte. Jupiter dissimula l’enfant dans sa cuisse, puis le confia à des nymphes et à Silène, qui fut le père nourricier et le précepteur de l’enfant.

La Licorne combattant le dragon - Jean-Baptiste Théodon (1645-1713)

Ce groupe sculpté, commande de Jean-Baptiste Colbert pour l’entrée de la cour d’honneur de son domaine, fait face à une autre sculpture, Le Dogue combattant le Loup. On y voit une licorne qui transperce de sa corne la gueule du dragon. Son pendant présente un dogue qui terrasse un loup. La licorne, allégorie de la pureté, et le dogue, symbole de fidélité, accueillaient le visiteur à l’entrée du domaine, incarnant les qualités morales attribuées au grand ministre du Roi Soleil. Ces deux combats symbolisent aussi le triomphe des vertus sur les vices.

Fontaine de Crauk - Gustave Adolphe Crauck (1827-1905)

L’œuvre est la réplique en pierre du groupe en bronze pour fontaine de Crauk de 1862, installé à Paris place Edmond Rostand dans le 5e arrondissement. Cette réplique était installée à l’origine dans la propriété de la famille Flammarion à Sèvres et a été offerte à la ville en 1973. Ce groupe sculpté est composé d'une sirène et d'un triton tenant un coquillage d'où jaillit un jet d'eau. L'animation est assurée grâce à 14 ajutages formant un premier cercle d'eau, et 36 autres jets à l'intérieur de ce premier cercle.


Animaux et Nature

Les animaux dans la sculpture. Motif récurrent dans l'art, la présence de l'animal dans la sculpture témoigne de la forte relation qui unit l'homme et l'animal.

Les Sources de la Seine - Paul Landowski (1875-1961)

Les Sources de la Seine - Paul Landowski (1875-1961). Cliquer pour développer.

Les fontaines lumineuses de la porte de Saint-Cloud constituent le premier aménagement des entrées de Paris après la démolition des fortifications. En 1929, la ville de Paris lance un concours remporté par les architectes Jacques Billard et Robert Pommier qui s'adjoignent la collaboration de Landowski. Les travaux, débutés en 1933, durent 3 ans. La première fontaine a pour thème la Seine, la nature et la campagne tandis que la seconde est consacrée à Paris. Ces modèles en plâtre sont probablement la première esquisse pour l'œuvre définitive.

Arbre cubiste - D'après Jan et Joël Martel (1896-1966)

Arbre cubiste - D'après Jan et Joël Martel (1896-1966). Cliquer pour développer.

Réplique de quatre sculptures cubistes en ciment armé installées dans le jardin dessiné par Mallet-Stevens pour l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925 à Paris. Les frères Jean et Joël Martel prouvent la qualité du ciment et inventent le sponsoring : les pièces sont exécutées par des sociétés privées dévoilées dans les catalogues.

Forme (Pyramide de potirons) - Jacky Coville (1936-)

Forme (Pyramide de potirons) - Jacky Coville (1936-) . Cliquer pour développer.

Réalisée en 1981, cette pyramide de potirons est une véritable architecture construite citrouille après citrouille. Jacky Coville, né à Sèvres, est ingénieur aéronautique avant de devenir céramiste. Depuis les années 1970, il expose en France et à l’étranger. Il s’installe à Biot, dans l'ancien atelier de Roland Brice, le céramiste de Fernand Léger. L’artiste se distingue par des sculptures figuratives et enjouées. Ce motif avec lequel il a commencé sa carrière est ainsi détourné avec humour et gigantisme.

Vase aux chevaux - Marcel Derny (1914-2003)

Vase aux chevaux - Marcel Derny (1914-2003). Cliquer pour développer.

Réalisé en 1954, le haut-relief de ce vase représente une course de chevaux, dont l'élan sauvage est transcrit dans le grès. Marcel Derny est un sculpteur et un grand maître d'Art de la Manufacture de Sèvres. Entré comme stagiaire à la Manufacture en 1934, il se spécialise dans la sculpture animalière en grès de grand feu. Il s’inscrit dans la nouvelle lignée artistique de Sèvres centrée sur la production artistique de faïences et de grès, solution face à l’épuisement du gisement de kaolin (composant de la pâte de porcelaine dure).

La Terre - Juana Muller (1911 - 1952)

La Terre - Juana Muller (1911 - 1952). Cliquer pour développer.

D'origine chilienne, Juana Muller arrive en France en 1937. Elle rentre dans l’atelier de Zadkine puis dans celui de Brancusi qui aura une forte influence sur son art. Son œuvre est traversée par une force vitale, une frénésie presque sauvage ainsi qu’un dépouillement des formes, réduites aux tracés élémentaires pour atteindre « l’essence des choses ».

Serpent de feu - François Stahly (1911-2006)

Serpent de feu - François Stahly (1911-2006) . Cliquer pour développer.

Sujet de l'œuvre : Art abstrait.

Étoile de mer - François Stahly (1911-2006)

Étoile de mer - François Stahly (1911-2006) . Cliquer pour développer.

Sculpture en ronde-bosse évoquant une étoile de mer. François Stahly découvre d'immenses souches centenaires de cèdres, de frênes et de pins exotiques dans le parc de Louveciennes. Il les sculpte, les interprète, les métamorphose selon son tempérament, les réduit aux seuls éléments nécessaires pour exprimer la difficulté de la création et la puissance inexorable des forces vitales.

Squelette d'oiseau - Jean Arp (1886-1966)

Squelette d'oiseau - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

Une des premières œuvres réalisée par Arp, lorsqu’il reprend la scupture après la mort de Sophie en 1943.

Les Sources de la Seine - Paul Landowski (1875-1961)

Les fontaines lumineuses de la porte de Saint-Cloud constituent le premier aménagement des entrées de Paris après la démolition des fortifications. En 1929, la ville de Paris lance un concours remporté par les architectes Jacques Billard et Robert Pommier qui s'adjoignent la collaboration de Landowski. Les travaux, débutés en 1933, durent 3 ans. La première fontaine a pour thème la Seine, la nature et la campagne tandis que la seconde est consacrée à Paris. Ces modèles en plâtre sont probablement la première esquisse pour l'œuvre définitive.

Arbre cubiste - D'après Jan et Joël Martel (1896-1966)

Réplique de quatre sculptures cubistes en ciment armé installées dans le jardin dessiné par Mallet-Stevens pour l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925 à Paris. Les frères Jean et Joël Martel prouvent la qualité du ciment et inventent le sponsoring : les pièces sont exécutées par des sociétés privées dévoilées dans les catalogues.

La version boulonnaise, conçue par les architectes Alexandre Chemetoff et Marc Mimram et coulée dans les ateliers de Bouygues à Chilly Mazarin, est réalisée en ductal. Ce mélange de béton et de résine ne présente pas de risque de corrosion et permet une structure plus légère. Inaugurée en 1998, l’œuvre se veut le symbole de Boulogne-Billancourt.

Forme (Pyramide de potirons) - Jacky Coville (1936-)

Réalisée en 1981, cette pyramide de potirons est une véritable architecture construite citrouille après citrouille. Jacky Coville, né à Sèvres, est ingénieur aéronautique avant de devenir céramiste. Depuis les années 1970, il expose en France et à l’étranger. Il s’installe à Biot, dans l'ancien atelier de Roland Brice, le céramiste de Fernand Léger. L’artiste se distingue par des sculptures figuratives et enjouées. Ce motif avec lequel il a commencé sa carrière est ainsi détourné avec humour et gigantisme.

Vase aux chevaux - Marcel Derny (1914-2003)

Réalisé en 1954, le haut-relief de ce vase représente une course de chevaux, dont l'élan sauvage est transcrit dans le grès. Marcel Derny est un sculpteur et un grand maître d'Art de la Manufacture de Sèvres. Entré comme stagiaire à la Manufacture en 1934, il se spécialise dans la sculpture animalière en grès de grand feu. Il s’inscrit dans la nouvelle lignée artistique de Sèvres centrée sur la production artistique de faïences et de grès, solution face à l’épuisement du gisement de kaolin (composant de la pâte de porcelaine dure).

La Terre - Juana Muller (1911 - 1952)

D'origine chilienne, Juana Muller arrive en France en 1937. Elle rentre dans l’atelier de Zadkine puis dans celui de Brancusi qui aura une forte influence sur son art. Son œuvre est traversée par une force vitale, une frénésie presque sauvage ainsi qu’un dépouillement des formes, réduites aux tracés élémentaires pour atteindre « l’essence des choses ».

Sculpture abstraite, évoquant un totem, en ronde-bosse.

Serpent de feu - François Stahly (1911-2006)

Sujet de l'œuvre : Art abstrait.

Sculpture présentée sur une tige plantée dans une base en bois. D'abord inclinée puis horizontale.

Œuvre polymorphe du sculpteur qui oscilla entre le végétal et le minéral, l’organique et le géométrique, à la recherche d’une appréhension de l’espace profondément géométrique.

Étoile de mer - François Stahly (1911-2006)

Sculpture en ronde-bosse évoquant une étoile de mer. François Stahly découvre d'immenses souches centenaires de cèdres, de frênes et de pins exotiques dans le parc de Louveciennes. Il les sculpte, les interprète, les métamorphose selon son tempérament, les réduit aux seuls éléments nécessaires pour exprimer la difficulté de la création et la puissance inexorable des forces vitales.

Squelette d'oiseau - Jean Arp (1886-1966)

Une des premières œuvres réalisée par Arp, lorsqu’il reprend la scupture après la mort de Sophie en 1943.


Contemporain

Drôle, engagée, émouvante… : la création contemporaine à l'œuvre 

Pot rouge - Jean-Pierre Raynaud (1939-)

Pot rouge - Jean-Pierre Raynaud (1939-). Cliquer pour développer.

Immense sculpture de pot rouge. Il s'agit d'une réplique de Le Pot doré présente au Centre Pompidou.

Drapeau + Canards - Jean-Pierre Raynaud (1939-)

Drapeau + Canards - Jean-Pierre Raynaud (1939-). Cliquer pour développer.

Drapeau de Cuba

Signaux - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-)

Signaux - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-) . Cliquer pour développer.

Pour répondre à un souhait exprimé par l’architecte de la Grande Arche, J.O von Spreckelsen, Takis a conçu 17 signaux lumineux.

Le Monstre - Raymond Moretti (1931-2005)

Le Monstre - Raymond Moretti (1931-2005) . Cliquer pour développer.

Raymond Moretti a commencé les prémices de son travail dans ses ateliers niçois. Il réalise au fur et à mesure une incroyable sculpture-architecture protéiforme et évolutive que Joseph Kessel baptisera Le Monstre.

Fontaine Monumentale - Yaacov Agam (1928-)

Fontaine Monumentale - Yaacov Agam (1928-). Cliquer pour développer.

Située au centre de l’Esplanade de La Défense, la Fontaine monumentale d’Agam a été conçue comme une œuvre d’art spectaculaire, à l’échelle du quartier. 86 nuances de couleurs de pâte de verre émaux la composent.

La Ronde des manches à air - Daniel Buren (1938-)

La Ronde des manches à air - Daniel Buren (1938-). Cliquer pour développer.

L’artiste a choisi de suivre le contour du cratère, véritable lieu de passage des usagers de La Défense, pour dessiner au-dessus de lui un cercle de 30,56 m. Seize mâts de 10 m de haut en acier galvanisé sont implantés à intervalles réguliers, au sommet desquels sont fixées des girouettes en inox et des manches à air multicolores, en tissu polyester composées de bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm. Ces gigantesques manches à air de plus de quatre mètres de long, tournent continuellement en suivant la direction du vent, élément prédominant sur l’esplanade. À la tombée du jour, elles se transforment en œuvres lumineuses grâce aux Leds placées à l’intérieur des cônes.

Double lignes indéterminées - Bernard Venet (1941-)

Double lignes indéterminées - Bernard Venet (1941-). Cliquer pour développer.

Représentative de la vision de l’artiste, cette œuvre, installée en 1988 dans le quartier Michelet, offre des lignes non définies, variables selon les points de vue et n’offrant aucun repère dans l’espace. Elle fait partie d’une suite de réalisations dont la (non) logique a inspiré le nom de « Doubles lignes indéterminées ».

Bassin - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-)

Bassin - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-). Cliquer pour développer.

Takis a imaginé une surface aquatique, d'une cinquantaine de mètres de côté, sur laquelle sont posés 49 feux lumineux multicolores de hauteurs différentes (entre 3,50 et 9 mètres) semblant être montés sur ressort. Parfaitement intégrés à la perspective de l’axe historique, visibles depuis l’Esplanade et depuis Neuilly, ces feux, de formes géométriques colorées, clignotent et se balancent dans un ballet ludique et enchanteur.

Slinky - Sébastien Preschoux (1974-)

Slinky - Sébastien Preschoux (1974-). Cliquer pour développer.

Artiste parisien autodidacte, il est connu pour ses installations à la main de fils tendus et ses dessins géométriques. « Pour ce projet, une de mes intentions est de revisiter les habillages muraux des années 70 et 80, époque où l’art optique était omniprésent dans l’environnement urbain (mur anti-bruit d’autoroutes, arrière de panneaux d’affichage 4X3m réalisés par Victor Vasarely). L’objectif est de projeter le citadin dans une œuvre immersive le temps de sa déambulation le long du mur. Pour cela, fidèle à ma technique de dégradé et de répétition de la courbe, je propose de créer un voyage entre courbes, couleurs et effets cinétiques. »

Scratching the Surface project - Alexander Farto dit Vhils (1987-)

Scratching the Surface project - Alexander Farto dit Vhils (1987-). Cliquer pour développer.

Tel un archéologue urbain des temps modernes, l'artiste portugais Vhils prélève les couches de surface des murs et d'autres supports à l’aide de techniques et d’outils originaux. Ce faisant, il interroge les notions d’identité et de vie urbaine. Réalisée avec une technique de sculpture novatrice, cette œuvre murale s'inscrit dans le cadre de son projet Scratching the Surface (« Gratter la surface »), qui explore la relation étroite entre les gens et leur environnement.

La voiture sur le lampadaire - Benedetto Bufalino (1982-)

La voiture sur le lampadaire - Benedetto Bufalino (1982-). Cliquer pour développer.

Pour Benedetto Bufalino, chaque œuvre est une nouvelle aventure à imaginer. Ici pour le quartier de La Défense il décide de poser une voiture sur un lampadaire. La voiture symbole de la modernité du XXIème siècle a été pendant toute une période un élément central des villes occupant tout l’espace (routes, parkings.…) Avec Bufalino, fini les voitures pour se déplacer, on les désacralise et les voitures prennent d’autres fonctions beaucoup plus humaines.

Araignée Rouge - Alexander Calder (1898-1976)

Araignée Rouge - Alexander Calder (1898-1976). Cliquer pour développer.

Cette imposante sculpture (stabile selon les termes de son auteur, par opposition à ses playmobiles) en acier pèse 75 tonnes pour une hauteur de 15 mètres. Elle évoque une célèbre œuvre du même artiste, « l’Araignée », située à Chicago.

La Tour aux figures - Jean Dubuffet (1901-1985)

La Tour aux figures - Jean Dubuffet (1901-1985). Cliquer pour développer.

Cette œuvre emblématique de l'art contemporain a été cédée en 2015 par l'État au Département des Hauts-de-Seine, qui la rénove pour donner au public toute la mesure d'un édifice remarquable par sa très grande taille et son espace intérieur, le « Gastrovolve », grotte et labyrinthe ascensionnel.

Pot rouge - Jean-Pierre Raynaud (1939-)

Immense sculpture de pot rouge. Il s'agit d'une réplique de Le Pot doré présente au Centre Pompidou.

Drapeau + Canards - Jean-Pierre Raynaud (1939-)

Drapeau de Cuba

Signaux - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-)

Pour répondre à un souhait exprimé par l’architecte de la Grande Arche, J.O von Spreckelsen, Takis a conçu 17 signaux lumineux.

Placés à l’arrière de la Grande Arche, ils marquent l’extrémité de l’axe qui traverse La Défense, répondant à ceux du Bassin Takis pour offrir un spectacle changeant, de jour comme de nuit. La hauteur de ces éléments lumineux, installés en 1991, varie de 6,50 mètres à 11,50 mètres.

Le Monstre - Raymond Moretti (1931-2005)

Raymond Moretti a commencé les prémices de son travail dans ses ateliers niçois. Il réalise au fur et à mesure une incroyable sculpture-architecture protéiforme et évolutive que Joseph Kessel baptisera Le Monstre.

Moretti s'installe à Paris au début des années 1970 en déménageant avec lui son Monstre. Ce sera une véritable expédition. L'œuvre est exposée temporairement au pavillon de Baltard, dans le quartier des Halles, puis dans une impressionnante caverne de 1 000 m² à La Défense à partir de 1973. Elle réside depuis dans les antres de La Défense, et se développe jusqu’à la mort de son maître en 2005.

Invisible du grand public, Paris La Défense réfléchit à une alternative pour le faire découvrir à tous, dans des conditions sécuritaires qui ne sont pour l'instant pas réunies.

Fontaine Monumentale - Yaacov Agam (1928-)

Située au centre de l’Esplanade de La Défense, la Fontaine monumentale d’Agam a été conçue comme une œuvre d’art spectaculaire, à l’échelle du quartier. 86 nuances de couleurs de pâte de verre émaux la composent.

Superbe exemple d’art cinétique, son bassin de 26 mètres par 86 mètres, possède un déversoir de 72 mètres en mosaïque d’émaux spécialement fabriqués à Venise. Un système propulse les 66 jets d’eau sur une hauteur de 15 mètres. Un système quasi unique au monde de propulsion avec variateur de fréquence permet de donner un effet de « boules » d’eau dans le ciel. L’eau se jette ensuite dans une cascade d’environ 7 m de hauteur se déversant à la Place de La Défense.

La Ronde des manches à air - Daniel Buren (1938-)

L’artiste a choisi de suivre le contour du cratère, véritable lieu de passage des usagers de La Défense, pour dessiner au-dessus de lui un cercle de 30,56 m. Seize mâts de 10 m de haut en acier galvanisé sont implantés à intervalles réguliers, au sommet desquels sont fixées des girouettes en inox et des manches à air multicolores, en tissu polyester composées de bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm. Ces gigantesques manches à air de plus de quatre mètres de long, tournent continuellement en suivant la direction du vent, élément prédominant sur l’esplanade. À la tombée du jour, elles se transforment en œuvres lumineuses grâce aux Leds placées à l’intérieur des cônes.

Double lignes indéterminées - Bernard Venet (1941-)

Représentative de la vision de l’artiste, cette œuvre, installée en 1988 dans le quartier Michelet, offre des lignes non définies, variables selon les points de vue et n’offrant aucun repère dans l’espace. Elle fait partie d’une suite de réalisations dont la (non) logique a inspiré le nom de « Doubles lignes indéterminées ».

Bassin - Panayotis Vassilakis dit Takis (1925-)

Takis a imaginé une surface aquatique, d'une cinquantaine de mètres de côté, sur laquelle sont posés 49 feux lumineux multicolores de hauteurs différentes (entre 3,50 et 9 mètres) semblant être montés sur ressort. Parfaitement intégrés à la perspective de l’axe historique, visibles depuis l’Esplanade et depuis Neuilly, ces feux, de formes géométriques colorées, clignotent et se balancent dans un ballet ludique et enchanteur.

Slinky - Sébastien Preschoux (1974-)

Artiste parisien autodidacte, il est connu pour ses installations à la main de fils tendus et ses dessins géométriques. « Pour ce projet, une de mes intentions est de revisiter les habillages muraux des années 70 et 80, époque où l’art optique était omniprésent dans l’environnement urbain (mur anti-bruit d’autoroutes, arrière de panneaux d’affichage 4X3m réalisés par Victor Vasarely). L’objectif est de projeter le citadin dans une œuvre immersive le temps de sa déambulation le long du mur. Pour cela, fidèle à ma technique de dégradé et de répétition de la courbe, je propose de créer un voyage entre courbes, couleurs et effets cinétiques. »

Scratching the Surface project - Alexander Farto dit Vhils (1987-)

Tel un archéologue urbain des temps modernes, l'artiste portugais Vhils prélève les couches de surface des murs et d'autres supports à l’aide de techniques et d’outils originaux. Ce faisant, il interroge les notions d’identité et de vie urbaine. Réalisée avec une technique de sculpture novatrice, cette œuvre murale s'inscrit dans le cadre de son projet Scratching the Surface (« Gratter la surface »), qui explore la relation étroite entre les gens et leur environnement.

La voiture sur le lampadaire - Benedetto Bufalino (1982-)

Pour Benedetto Bufalino, chaque œuvre est une nouvelle aventure à imaginer. Ici pour le quartier de La Défense il décide de poser une voiture sur un lampadaire. La voiture symbole de la modernité du XXIème siècle a été pendant toute une période un élément central des villes occupant tout l’espace (routes, parkings.…) Avec Bufalino, fini les voitures pour se déplacer, on les désacralise et les voitures prennent d’autres fonctions beaucoup plus humaines.

Araignée Rouge - Alexander Calder (1898-1976)

Cette imposante sculpture (stabile selon les termes de son auteur, par opposition à ses playmobiles) en acier pèse 75 tonnes pour une hauteur de 15 mètres. Elle évoque une célèbre œuvre du même artiste, « l’Araignée », située à Chicago.

Installée en 1976, l’année de la mort de l’artiste, qui en choisit lui-même l’emplacement sur la place de La Défense ; elle résonne désormais comme un puissant hommage à son génial créateur.

La Tour aux figures - Jean Dubuffet (1901-1985)

Cette œuvre emblématique de l'art contemporain a été cédée en 2015 par l'État au Département des Hauts-de-Seine, qui la rénove pour donner au public toute la mesure d'un édifice remarquable par sa très grande taille et son espace intérieur, le « Gastrovolve », grotte et labyrinthe ascensionnel.

La Tour aux figures de Jean Dubuffet (1901-1985) est issue de L'Hourloupe, son cycle le plus connu. La maquette réalisée en 1967 donne naissance à une sculpture monumentale pour honorer la première commande publique faite par l'État français à Dubuffet en 1983. Inaugurée en 1988 et classée aux Monuments historiques en 2008, la Tour aux figures a ouvert en septembre 2020 après un chantier de restauration.


Hommes et Femmes

Des hommes et des femmes : sculpter l'humain ou l'art de l'existence 

Buste du Prince Georges Stirbey - Gustave Haller (Valérie Simonin) (1831-1919)

Buste du Prince Georges Stirbey - Gustave Haller (Valérie Simonin) (1831-1919). Cliquer pour développer.

En 1869, le prince Georges Stirbey achète le domaine de Bécon situé à Courbevoie. L’acquisition se fait conjointement avec Valérie Simonin au nom de ses deux filles : Consuelo Fould (1862-1927) et Achille-Valérie Fould (1865-1951).

Buste du peintre Ferdinand Roybet - Gustave Déloye (1838-1899)

Buste du peintre Ferdinand Roybet - Gustave Déloye (1838-1899). Cliquer pour développer.

Ferdinand Roybet et Gustave Déloye collaborent sur le chantier du château de la Boissière (Yvelines). Liés par une forte amitié, ils effectuent leurs portraits respectifs. Si aujourd’hui, celui de Déloye par Roybet est dans une collection privée, le musée conserve le buste en bronze du peintre, porté par une allégorie de la peinture.

Bas-reliefs - André Augustin Sallé (1891-1961)

Bas-reliefs - André Augustin Sallé (1891-1961). Cliquer pour développer.

Bas-reliefs représentant deux jeunes femmes agenouillées autour d'un brûle-parfum.

Hommage à la parisienne - Paul Belmondo (1898-1982)

Hommage à la parisienne - Paul Belmondo (1898-1982). Cliquer pour développer.

En 1958, l'architecte Paul Abraham commande cette œuvre pour le lycée technique de Cachan. La même année, le plâtre original est présenté au salon des Tuileries sous le titre Hommage à la parisienne. Un exemplaire est également tiré en bronze et déposé en 1972 au collège Victor-Hugo à la Celles-Saint-Cloud.

Notre-Dame des Airs - Jean Tournoux (1853-1950)

Notre-Dame des Airs - Jean Tournoux (1853-1950). Cliquer pour développer.

Jean Tournoux conçoit une statue en pied de Notre-Dame auxiliatrice, les bras levés vers le ciel. Celle-ci est installée au sommet du campanile de l'église de Saint-Cloud en 1914. Détruite par la foudre en 1951, elle est remplacée par une statue en bronze du sculpteur Pierre Meauzé (1913-1978). À l’extérieur de l’église, à gauche dans le jardin, se trouve encore aujourd’hui, sur une stèle, la tête de la Vierge qui aurait été épargnée. Le musée des Avelines conserve le plâtre de la statue originale, aujourd'hui disparue.

Autoportrait - Jean-Pierre Dantan dit Le Jeune (1800-1869)

Autoportrait - Jean-Pierre Dantan dit Le Jeune (1800-1869). Cliquer pour développer.

Jean-Pierre Dantan est le frère d'Antoine-Laurent Dantan et l'oncle d'Édouard Dantan. Il entre à l’École des beaux-arts de Paris en 1823 et suit les cours du sculpteur François-Joseph Bosio (1768-1845). L'artiste se lance, à partir de 1826, dans la caricature dessinée et sculptée. Il réalise des centaines de petits bustes de 20 à 60 cm édités en plâtre ou en bronze. Ces portraits-charges connaissent un grand succès : le musée Carnavalet en conserve de nombreux exemplaires.

Buste de Charles Gounod - Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)

Buste de Charles Gounod - Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875). Cliquer pour développer.

Célèbre compositeur ayant obtenu le prix de Rome en 1839 pour sa cantate Fernand, Charles Gounod est une figure emblématique du paysage artistique clodoaldien. Sa belle- famille possède une propriété à Saint-Cloud, où Charles Gounod passe une partie de l’année. Carpeaux fait des croquis de Gounod à Londres en 1871. C'est chez l'excentrique cantatrice Georgina Weldon que le sculpteur fait la connaissance de Gounod. Très satisfait, le compositeur commande à Carpeaux plusieurs versions en terre cuite afin de les offrir à ses amis. Le musée des Avelines présente un exemplaire qui a appartenu à Angèle Duglé, nièce de Charles Gounod.

Bûcheron de la forêt de la Londe dit Bûcheron à la cognée - Paul Richer (1849-1933)

Bûcheron de la forêt de la Londe dit Bûcheron à la cognée - Paul Richer (1849-1933). Cliquer pour développer.

Statue éditée par la Manufacture, d'après un plâtre présenté au Salon de 1899, puis déposée au début du XXe siècle dans plusieurs écoles professionnelles (Vierzon, Lyon, Barcelone). Sculpteur et docteur en neurologie, Richer acquiert des qualités d’observation et de transcription de l’anatomie étonnantes. Il réalise des dessins morphologiques et des bas-reliefs et sculptures reflétant l’esthétique naturaliste, de sportifs et hommes au travail.

Odore di Femmina - Johan Creten (1963-)

Odore di Femmina - Johan Creten (1963-). Cliquer pour développer.

Johan Creten est un sculpteur et céramiste né en 1963 en Belgique. Réalisée en 2004, Odore di Femmina incarne la vision poétique et onirique de la présence féminine. Cette sculpture recouverte de fleurs ou de varech, allie robustesse et vulnérabilité. Les émaux ont été mis au point au laboratoire de la Manufacture. Il utilise la technique du pastillage (mise au point à l'atelier du moulage-reparage depuis le XVIIIe siècle). Il existe plusieurs versions de cette œuvre : en grès ou en biscuit de porcelaine blanche.

Le Pouce - César Baldaccini, dit César (1921-1998)

Le Pouce - César Baldaccini, dit César (1921-1998). Cliquer pour développer.

Modèle original crée en 1960 par César (1921-1998), un exemplaire acquis par le Département des Hauts-de-Seine en 1993 au titre du 1% artistique du coût du collège Romain Rolland au Plessis-Robinson.

Christ rédempteur - Paul Landowski (1875-1861)

Christ rédempteur - Paul Landowski (1875-1861). Cliquer pour développer.

Le Christ Rédempteur ou Christ du Corcovado est commandé à Landowski en 1924 par l’archevêché de Rio de Janeiro. Il réalise cette première maquette originale dans son atelier de Boulogne-Billancourt. Il en conçoit ensuite une plus grande et sculpte à taille réelle la tête (3,75m) et les mains (3,20m). Ces éléments sont acheminés au Brésil par bateau. L’œuvre monumentale (38m avec socle), en béton armé recouvert de stéatite, est soutenue par une structure conçue par l’ingénieur français Albert Caquot. La base abrite une petite chapelle. Surplombant Rio de Janeiro depuis le mont Corcovado, le Christ aux bras levés en croix en un geste d’accueil est devenu un emblème du Brésil et un symbole mondial de paix.

Trinité - Jan et Joël Martel (1896-1966)

Trinité - Jan et Joël Martel (1896-1966). Cliquer pour développer.

Les jumeaux Joël et Jan Martel partagent atelier et projets. Touchent à tout et curieux, ils sont autant sculpteurs que décorateurs, affichistes ou graphistes. Ils sont indissociables de l’Union des Artistes Modernes, dont ils sont membres fondateurs. Pour la première exposition organisée du 11 juin au 14 juillet 1930 au Musée des Arts Décoratifs, outre le carton d’invitation, ils créent ce plâtre.

Sainte Geneviève - Paul Landowski (1875-1961)

Sainte Geneviève - Paul Landowski (1875-1961). Cliquer pour développer.

En 1923, le projet retenu pour la reconstruction du pont de la Tournelle prévoit de surmonter la pile sud d'une statue de Sainte Geneviève. Choisi pour mener à bien le projet, Landowski soulève le problème de l'orientation qu'il juge mauvaise, préférant que la Sainte regarde en direction de l'Île de la Cité. De plus, il estime la hauteur du pilier excessive. En 1928, la statue est malgré tout mise en place selon le projet initial. Des différends entre les protagonistes entraînent l'annulation de l'inauguration.

Une Femme - Charles Vital-Cornu (1851-1927)

Une Femme - Charles Vital-Cornu (1851-1927). Cliquer pour développer.

Cette représentation féminine au léger déhanché orne l'intérieur du Palais des Congrès d'Issy-les-Moulineaux, construit dans les années 1930 et dont la façade principale, le hall ainsi que le foyer sont protégés au titre des monuments historiques. Cette sculpture de facture classique est l'œuvre d'un sculpteur qui fut l'élève d'Isidore Pils et de François Jouffroy, et exposa fréquemment au Salon où il obtint de nombreuses disctinctions.

Madame Morla Vicuña - Auguste Rodin (1840-1917)

Madame Morla Vicuña - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Madame Luisa Lynch de Morla Vicuña était l'épouse d'un diplomate chilien en poste à Paris. Son portrait exécuté par Rodin est l'un des premiers portraits d'élégantes de la bonne société qu'il réalisa. Exposée au Salon en 1888, la version en marbre connut un réel succès et le gouvernement français s'en porta acquéreur.

Celle qui fut la belle Heaulmière - Auguste Rodin (1840-1917)

Celle qui fut la belle Heaulmière - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Ce moulage a servi à la fonte définitive en bronze, comme l'attestent les traces de gomme laque sur la surface de l'œuvre. Le sujet se rattache à la Porte de l'Enfer : groupe de sculptures d'où furent extraites ses plus fameuses sculptures.

Camille Claudel - Auguste Rodin (1840-1917)

Camille Claudel - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Élève puis assistante d'Auguste Rodin, Camille Claudel (1864-1943) entretint une relation passionnée avec ce dernier. Ce portrait rappelle que leurs œuvres dialoguèrent sans cesse entre elles. Camille Claudel inpira ainsi à Rodin quelques-uns de ses plus beaux portraits féminins, à la fois délicats et empreints d'une certaine gravité.

Le Penseur monumental - Auguste Rodin (1840-1917)

Le Penseur monumental - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Créé dès 1880 dans sa taille d’origine (71 cm) pour orner le tympan de La Porte de l’Enfer, Le Penseur était alors intitulé Le Poète : il représentait Dante, l’auteur de La Divine Comédie qui avait inspiré La Porte, penché en avant pour observer les cercles de l’Enfer en méditant sur son œuvre. Tout en gardant sa place dans La Porte de l’Enfer, Le Penseur fut exposé isolément dès 1888 et devint une œuvre autonome. Agrandi en 1903, il prit une dimension monumentale qui accrut sa popularité. Cette image d’un homme plongé dans ses réflexions, mais dont le corps suggère une grande capacité d’action.

Figure macabre - Robert Couturier (1905-2008)

Figure macabre - Robert Couturier (1905-2008). Cliquer pour développer.

Robert Couturier a appris la lithographie à l'École Estienne à Paris, avant de réaliser ses premières œuvres au début des années 1920. Ses premières sculptures portent la trace du style de Maillol. Elles sont amples et généreuses dans leurs volumes.

Torse - Jean Arp (1886-1966)

Torse - Jean Arp (1886-1966). Cliquer pour développer.

L’homme en train de germer. L’apport de Arp à l’histoire du buste sculpté qui remonte à la nuit des temps.

Vase - Agnès de Frumerie (1869-1937) et Edmond Lachenal (1855-1948)

Vase - Agnès de Frumerie (1869-1937) et Edmond Lachenal (1855-1948). Cliquer pour développer.

Cette œuvre évoque une créature ermite sortant d'une grotte.

Buste du Prince Georges Stirbey - Gustave Haller (Valérie Simonin) (1831-1919)

En 1869, le prince Georges Stirbey achète le domaine de Bécon situé à Courbevoie. L’acquisition se fait conjointement avec Valérie Simonin au nom de ses deux filles : Consuelo Fould (1862-1927) et Achille-Valérie Fould (1865-1951).

Valérie Simonin est l’épouse de Gustave Fould, c’est également une artiste engagée qui s’illustre dans de nombreux domaines comme la sculpture, l’écriture de romans et de pièces de théâtre. Séparée de Gustave Fould, elle se place alors sous la protection du prince roumain Georges Stirbey, qui deviendra le père adoptif de ses deux filles.

Le buste du prince Stirbey témoigne de la relation entre l’artiste et son modèle. 

Buste du peintre Ferdinand Roybet - Gustave Déloye (1838-1899)

Ferdinand Roybet et Gustave Déloye collaborent sur le chantier du château de la Boissière (Yvelines). Liés par une forte amitié, ils effectuent leurs portraits respectifs. Si aujourd’hui, celui de Déloye par Roybet est dans une collection privée, le musée conserve le buste en bronze du peintre, porté par une allégorie de la peinture.

Bas-reliefs - André Augustin Sallé (1891-1961)

Bas-reliefs représentant deux jeunes femmes agenouillées autour d'un brûle-parfum.

Hommage à la parisienne - Paul Belmondo (1898-1982)

En 1958, l'architecte Paul Abraham commande cette œuvre pour le lycée technique de Cachan. La même année, le plâtre original est présenté au salon des Tuileries sous le titre Hommage à la parisienne. Un exemplaire est également tiré en bronze et déposé en 1972 au collège Victor-Hugo à la Celles-Saint-Cloud.

L'œuvre ici a été coulée en 2010 à l'occasion de l'ouverture du musée.

Saisie dans un mouvement naturel de marche, libre et fière, chaussée d'une paire de tongs, la robe plaquée au corps, coiffée d'une queue de cheval flottant dans le vent, Paul Belmondo immortalise la jeune femme moderne qui s'émancipe dans les années 1960.

Emblématique de son œuvre, elle a été choisie comme symbole du musée.

Notre-Dame des Airs - Jean Tournoux (1853-1950)

Jean Tournoux conçoit une statue en pied de Notre-Dame auxiliatrice, les bras levés vers le ciel. Celle-ci est installée au sommet du campanile de l'église de Saint-Cloud en 1914. Détruite par la foudre en 1951, elle est remplacée par une statue en bronze du sculpteur Pierre Meauzé (1913-1978). À l’extérieur de l’église, à gauche dans le jardin, se trouve encore aujourd’hui, sur une stèle, la tête de la Vierge qui aurait été épargnée. Le musée des Avelines conserve le plâtre de la statue originale, aujourd'hui disparue.

Autoportrait - Jean-Pierre Dantan dit Le Jeune (1800-1869)

Jean-Pierre Dantan est le frère d'Antoine-Laurent Dantan et l'oncle d'Édouard Dantan. Il entre à l’École des beaux-arts de Paris en 1823 et suit les cours du sculpteur François-Joseph Bosio (1768-1845). L'artiste se lance, à partir de 1826, dans la caricature dessinée et sculptée. Il réalise des centaines de petits bustes de 20 à 60 cm édités en plâtre ou en bronze. Ces portraits-charges connaissent un grand succès : le musée Carnavalet en conserve de nombreux exemplaires.

Buste de Charles Gounod - Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)

Célèbre compositeur ayant obtenu le prix de Rome en 1839 pour sa cantate Fernand, Charles Gounod est une figure emblématique du paysage artistique clodoaldien. Sa belle- famille possède une propriété à Saint-Cloud, où Charles Gounod passe une partie de l’année. Carpeaux fait des croquis de Gounod à Londres en 1871. C'est chez l'excentrique cantatrice Georgina Weldon que le sculpteur fait la connaissance de Gounod. Très satisfait, le compositeur commande à Carpeaux plusieurs versions en terre cuite afin de les offrir à ses amis. Le musée des Avelines présente un exemplaire qui a appartenu à Angèle Duglé, nièce de Charles Gounod.

Bûcheron de la forêt de la Londe dit Bûcheron à la cognée - Paul Richer (1849-1933)

Statue éditée par la Manufacture, d'après un plâtre présenté au Salon de 1899, puis déposée au début du XXe siècle dans plusieurs écoles professionnelles (Vierzon, Lyon, Barcelone). Sculpteur et docteur en neurologie, Richer acquiert des qualités d’observation et de transcription de l’anatomie étonnantes. Il réalise des dessins morphologiques et des bas-reliefs et sculptures reflétant l’esthétique naturaliste, de sportifs et hommes au travail.

Odore di Femmina - Johan Creten (1963-)

Johan Creten est un sculpteur et céramiste né en 1963 en Belgique. Réalisée en 2004, Odore di Femmina incarne la vision poétique et onirique de la présence féminine. Cette sculpture recouverte de fleurs ou de varech, allie robustesse et vulnérabilité. Les émaux ont été mis au point au laboratoire de la Manufacture. Il utilise la technique du pastillage (mise au point à l'atelier du moulage-reparage depuis le XVIIIe siècle). Il existe plusieurs versions de cette œuvre : en grès ou en biscuit de porcelaine blanche.

Le Pouce - César Baldaccini, dit César (1921-1998)

Modèle original crée en 1960 par César (1921-1998), un exemplaire acquis par le Département des Hauts-de-Seine en 1993 au titre du 1% artistique du coût du collège Romain Rolland au Plessis-Robinson.

Christ rédempteur - Paul Landowski (1875-1861)

Le Christ Rédempteur ou Christ du Corcovado est commandé à Landowski en 1924 par l’archevêché de Rio de Janeiro. Il réalise cette première maquette originale dans son atelier de Boulogne-Billancourt. Il en conçoit ensuite une plus grande et sculpte à taille réelle la tête (3,75m) et les mains (3,20m). Ces éléments sont acheminés au Brésil par bateau. L’œuvre monumentale (38m avec socle), en béton armé recouvert de stéatite, est soutenue par une structure conçue par l’ingénieur français Albert Caquot. La base abrite une petite chapelle. Surplombant Rio de Janeiro depuis le mont Corcovado, le Christ aux bras levés en croix en un geste d’accueil est devenu un emblème du Brésil et un symbole mondial de paix.

Trinité - Jan et Joël Martel (1896-1966)

Les jumeaux Joël et Jan Martel partagent atelier et projets. Touchent à tout et curieux, ils sont autant sculpteurs que décorateurs, affichistes ou graphistes. Ils sont indissociables de l’Union des Artistes Modernes, dont ils sont membres fondateurs. Pour la première exposition organisée du 11 juin au 14 juillet 1930 au Musée des Arts Décoratifs, outre le carton d’invitation, ils créent ce plâtre.

Haut de 4 mètres, il est un hommage à la famille. Les profils sont découpés, stylisés et les volumes emboîtés. Les formes géométriques se font écho. Ils sont influencés par les écrits de Matila Ghyka sur le nombre d’or. Toutes les proportions sont calculées pour être rattachées à des formes géométriques simples. Seule la ligne ondulante de la chevelure adoucit le dépouillement de l’ensemble.  

Sainte Geneviève - Paul Landowski (1875-1961)

En 1923, le projet retenu pour la reconstruction du pont de la Tournelle prévoit de surmonter la pile sud d'une statue de Sainte Geneviève. Choisi pour mener à bien le projet, Landowski soulève le problème de l'orientation qu'il juge mauvaise, préférant que la Sainte regarde en direction de l'Île de la Cité. De plus, il estime la hauteur du pilier excessive. En 1928, la statue est malgré tout mise en place selon le projet initial. Des différends entre les protagonistes entraînent l'annulation de l'inauguration.

Une Femme - Charles Vital-Cornu (1851-1927)

Cette représentation féminine au léger déhanché orne l'intérieur du Palais des Congrès d'Issy-les-Moulineaux, construit dans les années 1930 et dont la façade principale, le hall ainsi que le foyer sont protégés au titre des monuments historiques. Cette sculpture de facture classique est l'œuvre d'un sculpteur qui fut l'élève d'Isidore Pils et de François Jouffroy, et exposa fréquemment au Salon où il obtint de nombreuses disctinctions.

Madame Morla Vicuña - Auguste Rodin (1840-1917)

Madame Luisa Lynch de Morla Vicuña était l'épouse d'un diplomate chilien en poste à Paris. Son portrait exécuté par Rodin est l'un des premiers portraits d'élégantes de la bonne société qu'il réalisa. Exposée au Salon en 1888, la version en marbre connut un réel succès et le gouvernement français s'en porta acquéreur. 

Celle qui fut la belle Heaulmière - Auguste Rodin (1840-1917)

Ce moulage a servi à la fonte définitive en bronze, comme l'attestent les traces de gomme laque sur la surface de l'œuvre. Le sujet se rattache à la Porte de l'Enfer : groupe de sculptures d'où furent extraites ses plus fameuses sculptures.

Camille Claudel - Auguste Rodin (1840-1917)

Élève puis assistante d'Auguste Rodin, Camille Claudel (1864-1943) entretint une relation passionnée avec ce dernier. Ce portrait rappelle que leurs œuvres dialoguèrent sans cesse entre elles. Camille Claudel inpira ainsi à Rodin quelques-uns de ses plus beaux portraits féminins, à la fois délicats et empreints d'une certaine gravité.

Le Penseur monumental - Auguste Rodin (1840-1917)

Créé dès 1880 dans sa taille d’origine (71 cm) pour orner le tympan de La Porte de l’Enfer, Le Penseur était alors intitulé Le Poète : il représentait Dante, l’auteur de La Divine Comédie qui avait inspiré La Porte, penché en avant pour observer les cercles de l’Enfer en méditant sur son œuvre. Tout en gardant sa place dans La Porte de l’Enfer, Le Penseur fut exposé isolément dès 1888 et devint une œuvre autonome. Agrandi en 1903, il prit une dimension monumentale qui accrut sa popularité. Cette image d’un homme plongé dans ses réflexions, mais dont le corps suggère une grande capacité d’action.

Figure macabre - Robert Couturier (1905-2008)

Robert Couturier a appris la lithographie à l'École Estienne à Paris, avant de réaliser ses premières œuvres au début des années 1920. Ses premières sculptures portent la trace du style de Maillol. Elles sont amples et généreuses dans leurs volumes.

Après la guerre, son style change, il délaisse les formes pleines au profit de lignes étirées, jouant du vide et de la lumière.

Torse - Jean Arp (1886-1966)

L’homme en train de germer. L’apport de Arp à l’histoire du buste sculpté qui remonte à la nuit des temps.

Vase -  Agnès de Frumerie (1869-1937) et Edmond Lachenal (1855-1948)

Cette œuvre évoque une créature ermite sortant d'une grotte.

Vase de forme énigmatique et tourmenté en grès, coulures rouges, brunes et vertes.


Mémoire

La sculpture au service de la mémoire collective 

Victor Hugo : La Colonne du Savoir - Arnaud Kasper (1962-)

Victor Hugo : La Colonne du Savoir - Arnaud Kasper (1962-). Cliquer pour développer.

En 2007, sensibilisé par le personnage de Victor Hugo, le sculpteur Kasper décide de lui rendre hommage en réalisant un monument à son effigie. Son objectif est alors de donner une monumentalité au personnage en imbriquant son corps dans une colonne faite de livres. Le buste de l'écrivain, coiffé d'un grand livre ouvert, surmonte l'ensemble. La ville de Courbevoie fait l’acquisition de l’œuvre suite à sa réalisation. Elle est aujourd'hui visible dans la cour pavée de la bibliothèque principale.

Seize hauts-reliefs du Mémorial de la France combattante - 1

Seize hauts-reliefs du Mémorial de la France combattante - 1. Cliquer pour développer.

Hauts-reliefs symbolisant la France au combat de 1939 à 1945.

Bernard Palissy - Louis-Ernest Barrias (1841-1905)

Bernard Palissy - Louis-Ernest Barrias (1841-1905). Cliquer pour développer.

Sculpture représentant Bernard Palissy, émailleur français du XVIe siècle (1510-1590 ), considéré comme l'un des premiers faïenciers français. Il tient à la main un plat, œuvre emblématique de son travail. Ses « rustiques figulines » : œuvres (vases ou plats) recouvertes d'émaux brillants et colorés, ornées d’un décor en relief (animaux, feuillages et coquillages) réalisées à partir de moulages sur « le vif ». Il a comme commanditaire le connétable Anne de Montmorency et Catherine de Médicis.

La Défense - Auguste Rodin (1840-1917)

La Défense - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Cette œuvre est une édition originale acquise par le Département auprès du musée Rodin et réalisée à la Fonderie de Coubertin, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse en 2017, pour être installée au coeur de la vallée de la culture.

Étude de tête de Balzac - Auguste Rodin (1840-1917)

Étude de tête de Balzac - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Il s'agit d'une étude pour la sculpture monumentale du grand écrivain en l’honneur duquel Rodin fut chargé de l’exécution d’un monument commémoratif en 1891, par Émile Zola, alors Président de la Société des Gens de Lettres. La fonte a été réalisé par Alexis Rudier.

Le monument à Victor Hugo, premier projet, quatrième étude, maquette - Auguste Rodin (1840-1917)

Le monument à Victor Hugo, premier projet, quatrième étude, maquette - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

La commande d’un monument au poète et homme politique Victor Hugo (1802-1885) à l’origine destiné à être placé au Panthéon est confiée à Rodin en 1889. La 4ème étude présente l’aboutissement des réflexions de Rodin. Hugo est assis sur les rochers de Guernesey, absorbé dans ses pensées, le bras tendu comme pour calmer les flots, image du poète méditant et accompagné de figures allégoriques. Comme il en avait coutume, il modèle le poète entièrement nu avant de le couvrir partiellement d’un drapé à l’antique. Dans une recherche de réalisme, Rodin fait le choix d’un modèle dont l’anatomie révèle l’âge mur.

Le Monument à Puvis de Chavanne - Auguste Rodin (1840-1917)

Le Monument à Puvis de Chavanne - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

À la mort du peintre Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), la Société des Beaux-Arts commande en 1899 à Rodin, son ami de longue date, un monument commémoratif.

Le monument à Whistler, grand modèle, quatrième état - Auguste Rodin (1840-1917)

Le monument à Whistler, grand modèle, quatrième état - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

En 1905, le projet d'un monument au peintre James McNeill Whistler (1834-1903) fut confié à Rodin. Il choisit d’évoquer le génie du peintre non pas à travers la représentation traditionnelle d’un portrait, mais par une figure allégorique, une « Muse grimpant à la montagne de gloire », pour laquelle posa une jeune peintre anglaise, Gwen John. Ce parti-pris aboutit à la création d’une grande figure nue et sans bras, exposée au Salon de la Société nationale des beaux-arts où elle fut critiquée pour son aspect inachevé. À la mort de Rodin, le monument n’était pas prêt et le comité londonien refusa la statue.

Les Bourgeois de Calais - Auguste Rodin (1840-1917)

Les Bourgeois de Calais - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

En 1884, la ville de Calais commande un monument commémorant un épisode de la guerre de Cent Ans (1337-1453) : le sacrifice de six hommes pour leurs concitoyens en remettant leur vie au roi d’Angleterre. Ils sont représentés la corde au cou, en chemise de condamnés dans des postures individualisées, exprimant la résignation ou le courage, le désespoir ou l’abattement face à la mort. Le caractère d’humanité, à l’opposé d’une représentation héroïque, permet au public d’entrer au cœur du drame qui se joue.

Helvetia - Gustave Courbet (1819-1877)

Helvetia - Gustave Courbet (1819-1877). Cliquer pour développer.

Buste représentant une femme portant le bonnet phrygien (attribut de la République française et de la Liberté) et la croix à branches égales en écusson accroché au décolleté du corsage (attribut de la Suisse).

Homme à Rodin - Antoine Bourdelle (1861-1929)

Homme à Rodin - Antoine Bourdelle (1861-1929). Cliquer pour développer.

Portrait d'Auguste Rodin en ronde-bosse.

Le Pupitre des étoiles - Christian Lapie (1955-)

Le Pupitre des étoiles - Christian Lapie (1955-). Cliquer pour développer.

Le « Pupitre des étoiles », Mémorial de la déportation des juifs des Hauts-de-Seine, a été inauguré en 2006. Douze imposantes statues, de forme humaine à peine ébauchée, sont réparties dans une clairière de bouleaux évoquant les lieux de déportation de l’Europe de l’Est. De tailles différentes, elles symbolisent les douze fils de Jacob, ancêtres des douze tribus d’Israël. Sept d’entre elles sont regroupées, à l’image d’une famille, au centre de quatre pupitres sur lesquels ont été gravés les noms des 972 victimes de la Shoah originaires des Hauts-de-Seine.

L’Aigle d’Orient / L'Aigle d'Arménie - Toros Rast-Klan dit Toros (1934-2020)

L’Aigle d’Orient / L'Aigle d'Arménie - Toros Rast-Klan dit Toros (1934-2020). Cliquer pour développer.

Le 11 avril 2015, à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, le Club Franco-Arménien d’Antony fondé en 1984, a, avec l’accord du Département des Hauts-de-Seine, fait ériger une statue au sein du Domaine de Sceaux.

Jules Bastien-Lepage - Auguste Rodin (1840-1917)

Jules Bastien-Lepage - Auguste Rodin (1840-1917). Cliquer pour développer.

Oeuvre réalisée sur commande de la Semi-Sèvres, aménageur de la ZAC Manufacture et remise à la villeen 1993. Rodin, qui a travaillé à la Manufacture de 1879 à 1880 a créé en 1889 ce monument à Jules Bastien Lepage, un peintre naturaliste qui était un de ses amis. Jules Bastien Lepage est né à Damvilliers et est mort à Paris. Fonctionnaire, il abandonna son métier pour entrer dans l'atelier de Cabanel (1867) et débuta au Salon de 1870. Artiste rustique, il s'attacha surtout à peindre les paysages de la Meuse.

Victor Hugo : La Colonne du Savoir - Arnaud Kasper (1962-)

En 2007, sensibilisé par le personnage de Victor Hugo, le sculpteur Kasper décide de lui rendre hommage en réalisant un monument à son effigie. Son objectif est alors de donner une monumentalité au personnage en imbriquant son corps dans une colonne faite de livres. Le buste de l'écrivain, coiffé d'un grand livre ouvert, surmonte l'ensemble. La ville de Courbevoie fait l’acquisition de l’œuvre suite à sa réalisation. Elle est aujourd'hui visible dans la cour pavée de la bibliothèque principale.

Seize hauts-reliefs du Mémorial de la France combattante - 1

Hauts-reliefs symbolisant la France au combat de 1939 à 1945.

Jacques Rivière (1886-1925), Georges Saupique (1889-1961), Marcel Damboise (1903-1992), Raymond Corbin (1907-2002), René Leleu (1911-1984), Pierre Daroux, Henri Lagriffoul (1907-1981), Claude Grange (1883-1971), Alfred Janniot (1889-1969), Aimé Bizette-Lindet (1906-1998), Maurice Calka (1921-1995), Ulysse Gemignani (1906-1973), Raymond Martin (1910-1992), Robert Juvin (1921-2005), René Andrei (1906-1987), Louis Dideron (1901-1980) 

Bernard Palissy - Louis-Ernest Barrias (1841-1905)

Sculpture représentant Bernard Palissy, émailleur français du XVIe siècle (1510-1590 ), considéré comme l'un des premiers faïenciers français. Il tient à la main un plat, œuvre emblématique de son travail. Ses « rustiques figulines » : œuvres (vases ou plats) recouvertes d'émaux brillants et colorés, ornées d’un décor en relief (animaux, feuillages et coquillages) réalisées à partir de moulages sur « le vif ». Il a comme commanditaire le connétable Anne de Montmorency et Catherine de Médicis. 

La Défense - Auguste Rodin (1840-1917)

Cette œuvre est une édition originale acquise par le Département auprès du musée Rodin et réalisée à la Fonderie de Coubertin, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse en 2017, pour être installée au coeur de la vallée de la culture.

Il s’agit du quatrième agrandissement au double du projet réalisé par Rodin en 1879 lors du concours lancé par la Préfecture de la Seine pour un monument à la défense de Paris, destiné à être érigé au rond-point de Courbevoie, où s’était organisée la défense de la capitale en 1870.

Étude de tête de Balzac - Auguste Rodin (1840-1917)

Il s'agit d'une étude pour la sculpture monumentale du grand écrivain en l’honneur duquel Rodin fut chargé de l’exécution d’un monument commémoratif en 1891, par Émile Zola, alors Président de la Société des Gens de Lettres. La fonte a été réalisé par Alexis Rudier. 

Le monument à Victor Hugo, premier projet, quatrième étude, maquette - Auguste Rodin (1840-1917)

La commande d’un monument au poète et homme politique Victor Hugo (1802-1885) à l’origine destiné à être placé au Panthéon est confiée à Rodin en 1889. La 4ème étude présente l’aboutissement des réflexions de Rodin. Hugo est assis sur les rochers de Guernesey, absorbé dans ses pensées, le bras tendu comme pour calmer les flots, image du poète méditant et accompagné de figures allégoriques. Comme il en avait coutume, il modèle le poète entièrement nu avant de le couvrir partiellement d’un drapé à l’antique. Dans une recherche de réalisme, Rodin fait le choix d’un modèle dont l’anatomie révèle l’âge mur.

Le Monument à Puvis de Chavanne - Auguste Rodin (1840-1917)

À la mort du peintre Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), la Société des Beaux-Arts commande en 1899 à Rodin, son ami de longue date, un monument commémoratif.

Ce dernier imagine un assemblage de figures et d’objets préexistants : le buste du peintre, réalisé en 1891, posé sur deux chapiteaux présentés sur une table. À côté, le Génie du repos éternel cueille les fruits d’un pommier qui symbolise la renommée de l’artiste. Cette audacieuse installation fait référence à l’Antiquité par la superposition d’éléments architecturaux propres aux monuments antiques et par la figure romaine du Génie. Le monument reste inachevé.

Le monument à Whistler, grand modèle, quatrième état - Auguste Rodin (1840-1917)

En 1905, le projet d'un monument au peintre James McNeill Whistler (1834-1903) fut confié à Rodin. Il choisit d’évoquer le génie du peintre non pas à travers la représentation traditionnelle d’un portrait, mais par une figure allégorique, une « Muse grimpant à la montagne de gloire », pour laquelle posa une jeune peintre anglaise, Gwen John. Ce parti-pris aboutit à la création d’une grande figure nue et sans bras, exposée au Salon de la Société nationale des beaux-arts où elle fut critiquée pour son aspect inachevé. À la mort de Rodin, le monument n’était pas prêt et le comité londonien refusa la statue.

Les Bourgeois de Calais - Auguste Rodin (1840-1917)

En 1884, la ville de Calais commande un monument commémorant un épisode de la guerre de Cent Ans (1337-1453) : le sacrifice de six hommes pour leurs concitoyens en remettant leur vie au roi d’Angleterre. Ils sont représentés la corde au cou, en chemise de condamnés dans des postures individualisées, exprimant la résignation ou le courage, le désespoir ou l’abattement face à la mort. Le caractère d’humanité, à l’opposé d’une représentation héroïque, permet au public d’entrer au cœur du drame qui se joue.

Cette proposition inédite suscita de nombreuses critiques au sein du comité à l’origine de la commande.

Helvetia - Gustave Courbet (1819-1877)

Buste représentant une femme portant le bonnet phrygien (attribut de la République française et de la Liberté) et la croix à branches égales en écusson accroché au décolleté du corsage (attribut de la Suisse).

Homme à Rodin - Antoine Bourdelle (1861-1929)

Portrait d'Auguste Rodin en ronde-bosse.

De 1893 à 1909, Bourdelle est un collaborateur d’Auguste Rodin. Bien qu’il cherche dès la fin des années 1890 à s’affranchir de l’influence du maître, Bourdelle continue à lui vouer une profonde admiration.

Il songe dès 1904 à réaliser ce portrait-hommage qui n’est finalement mis en œuvre qu’en 1909-1910.

Le Pupitre des étoiles - Christian Lapie (1955-)

Le « Pupitre des étoiles », Mémorial de la déportation des juifs des Hauts-de-Seine, a été inauguré en 2006. Douze imposantes statues, de forme humaine à peine ébauchée, sont réparties dans une clairière de bouleaux évoquant les lieux de déportation de l’Europe de l’Est. De tailles différentes, elles symbolisent les douze fils de Jacob, ancêtres des douze tribus d’Israël. Sept d’entre elles sont regroupées, à l’image d’une famille, au centre de quatre pupitres sur lesquels ont été gravés les noms des 972 victimes de la Shoah originaires des Hauts-de-Seine.

L’Aigle d’Orient / L'Aigle d'Arménie - Toros Rast-Klan dit Toros (1934-2020)

Le 11 avril 2015, à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, le Club Franco-Arménien d’Antony fondé en 1984, a, avec l’accord du Département des Hauts-de-Seine, fait ériger une statue au sein du Domaine de Sceaux.

Cette statue représente un aigle au corps d'homme et incarne « la force d'un peuple vivant », selon Wissam Nehmé, président du Club Franco-Arménien d'Antony et conseiller municipal.

Jules Bastien-Lepage - Auguste Rodin (1840-1917)

Oeuvre réalisée sur commande de la Semi-Sèvres, aménageur de la ZAC Manufacture et remise à la villeen 1993. Rodin, qui a travaillé à la Manufacture de 1879 à 1880 a créé en 1889 ce monument à Jules Bastien Lepage, un peintre naturaliste qui était un de ses amis. Jules Bastien Lepage est né à Damvilliers et est mort à Paris. Fonctionnaire, il abandonna son métier pour entrer dans l'atelier de Cabanel (1867) et débuta au Salon de 1870. Artiste rustique, il s'attacha surtout à peindre les paysages de la Meuse.