Promenade sensible autour de l'Hippodrome et du Val de Cens

Le parcours est composé de 18 étapes (environ 3,6 km). Départ au niveau du parking de l'ancien observatoire (4b boulevard des Tribunes).

« Le ruisseau du Cens, à cette époque [les années 1920], formait la limite de la ville, dont les dernières maisons ne l’atteignaient même pas » - Julien Gracq, extrait de « La forme d’une ville », 1985.

Le quartier du Val de Cens s’étend entre deux axes majeurs de circulation (la Route de Rennes à l’Ouest et la rivière de l’Erdre à l’Est), ainsi qu’entre deux zones verdoyantes : l’une domestiquée et aménagée par l’homme (l’hippodrome, au Nord), l’autre plus sauvage, le val de Cens, au Sud.

Jusqu’au début du 20e siècle, le secteur est occupé par des champs, des prairies, des bois et des parcelles agricoles. Les constructions se réduisent à quelques fermes, manoirs, habitations et commerces disséminés ou formant des hameaux. C’est l’ouverture de l’Hippodrome en 1876 qui transforme le quartier en lieu de loisirs et de promenade idéal pour les bourgeois nantais. Par la suite, les commerces, buvettes et auberges se multiplient au Pont-du-Cens, conjointement à l’arrivée du tramway en 1911 et à la création de la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes en 1926. Une véritable urbanisation commence dans les années 1960 avec l’implantation de l’Université à Petit-Port et de différents ensembles d’habitation autour de la vallée du Cens.

Ce parcours est l’occasion de découvrir une coulée verte ponctuée de sites patrimoniaux et points d’intérêt. Au fil de ce parcours, laissez-vous surprendre par des propositions qui sont une invitation à regarder autour de soi autrement, à prendre le temps de l’exploration et à découvrir le lien unique qui se tisse avec notre environnement.

Ce parcours a été conçu par Sandrine Lesage, guide-conférencière et médiatrice culturelle, avec le concours précieux de Francis Peslerbe, à l'origine des livres édités par le groupe "Histoire des quartiers Nord de Nantes", ainsi que celui des habitants du quartier lors d'ateliers de co-construction.

Ce parcours est  téléchargeable et imprimable  depuis chez vous.


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L'observatoire du Petit-Port

Ce petit manoir datant du 18ème siècle et entouré de hauts murs accueille aujourd’hui un centre de loisirs Accoord. Servant autrefois de maison de campagne pour les Oratoriens, il a aussi été la propriété de la famille Laennec, notamment connue grâce au médecin et inventeur du stéthoscope.

De la fin du 19ème siècle aux années 1960, le manoir est transformé en observatoire scientifique d'envergure nationale : d'abord consacré à l'étude des phénomènes météorologiques, il devient ensuite un observatoire magnétique. L'isolement géographique de ce lieu alors en pleine campagne attire les savants qui pensent pouvoir collecter des informations permettant l’étude du champ magnétique terrestre, lié en partie à la prospection minière. La demeure est peu à peu délaissée par les scientifiques à partir des années 1950, à mesure que la ville gagne sur la quiétude de la campagne.

Observez la météo du jour : quel temps fait-il à l'extérieur et quel est l'impact sur les lieux ? Quelle est votre météo intérieure en ce début de balade (attentes, questionnements, connaissances préalables...) ?

En savoir plus sur l' Observatoire du Petit-Port 

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Le stand de tir

Un terrain creux en partie clos de mur est le seul vestige du stand de tir. Aménagé en 1885, il permet d'organiser des entraînements pour les adhérents de la Société de gymnastique et de tir La Nantaise, les sapeurs-pompiers ou encore les élèves d'écoles militaires. Après la Seconde Guerre mondiale, des exécutions pour trahison y ont également eu lieu. Le champ de tir est très rapidement obsolète car limité à des tirs de moins de 200 mètres. Il est aussi peu adapté du fait des habitations environnantes et des risques d’accident ainsi que de l’évolution de l’artillerie.

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L’Hippodrome de Nantes

La ville acquiert en 1875 le terrain boisé et verdoyant du Petit-Port (77 hectares), qui servira à la fois de site de manœuvres militaires, de lieu de promenade publique et d’hippodrome pour les courses plates et les steeple-chases. Il est aujourd’hui le plus grand hippodrome de l’Ouest, et est aussi prisé par les habitants comme lieu de détente et de promenade.

Avez-vous repéré le blason de la Ville de Nantes présent sur la façade du bâtiment en bas du parc du Petit-Port ?

Il s’agit de la Maison du garde, aménagée pour que le gardien puisse surveiller les principales voies d’accès à l'hippodrome, et devenue aujourd’hui local technique de la Ville.

En savoir plus sur l' Hippodrome du Petit-Port 

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Stèle en l’honneur de Louis Schloessinger

Ce bloc de granit étrangement dressé au bas du parc est en fait une stèle élevée en 1934 à la mémoire du capitaine nantais Schloessinger (notez l’inscription au dos du bloc). Cette œuvre de Camille Robida comprenait autrefois le buste en bronze du soldat, probablement fondu pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le monument salue l’action militaire et sociale de Louis Schloessinger, brillant soldat et grand invalide de la guerre 14-18, au cours de laquelle il perd deux mains et l’œil droit. Après la guerre, il surmonte son infirmité par l’action en créant le Groupement départemental de l’Union nationale des mutilés et réformés de guerre. En tant que militaire, il a fréquenté le terrain de 33 hectares aménagé au sein de l'hippodrome : ce dernier sert de champ de manœuvres pour l’armée lors d’entraînements et accueille le défilé de l'armée le 14 juillet.

Si ce monument était une émotion, laquelle cela serait ?

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Le Val de Cens

Voici l’entrée de ce que l’on nomme le Val de Cens, cette coulée verte qui longe le Cens depuis la route de Rennes jusqu’à son embouchure dans l’Erdre, entre le Pont du Cens et celui de la Morhonnière. Au niveau du boulevard du Petit-Port, le Cens discret disparaît un temps sous la chaussée, puis reprend son cours le long du camping (notez l’ancien marquage bleu).

Cette vallée encaissée, de 1200 mètres de long et d’une surface de 20 hectares, a été aménagée à la fin des années 1960 avec le camping. Dans les années 1980, le terrain a été drainé et remblayé dans les zones les plus humides ; des cheminements pour piétons et une aire de jeux pour enfants ont été aménagés. Au cours des travaux successifs, des éléments du patrimoine ont été détruits, à l’image d’un dolmen connu de nombreux enfants qui en avaient fait un terrain de jeu, et disparu lors de l’aménagement du camping.

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Le camping du Petit-Port

Le camping du Petit-Port, d’abord aménagé sur le bord du ruisseau de l’Herbergement – aujourd’hui le parking de la patinoire et de la piscine – est transféré à son emplacement actuel afin de renouveler des aménagements devenus rudimentaires.

En 1980, le camping prend sa configuration actuelle : 200 emplacements de 100 mètres carrés implantés sur une surface de 8 hectares. Situé dans un cadre verdoyant agréable, en bordure du Cens et doté d’équipements modernes, le camping du Petit-Port est aujourd’hui classé 5 étoiles.

Jetez un coup d’œil au mini-golf du camping réalisé en 2016 par l’artiste nantais Jean Bonichon dans le cadre d’un partenariat avec le Voyage à Nantes. Baptisé « Petits Voyages Extraordinaires », c’est un parcours de 15 trous ponctué de références aux romans de Jules Verne.

À partir de ce point du parcours et jusqu’à la prochaine étape, nous vous invitons à vous concentrer sur les sons. Prêtez attention aux sons que vous quittez et à ceux que vous rencontrez : d’où proviennent-ils ? Décrivez-les. Quelle atmosphère ces sons contribuent-t-ils à créer ?

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Le Cens navigable

Difficile d’imaginer aujourd'hui une navigation sur le Cens, un petit cours d'eau paisible de quelques mètres de large qui prend sa source à Vigneux-de-Bretagne. Pourtant, au Moyen Âge, diverses marchandises étaient déchargées à Port-Lambert (devenu Petit-Port) à l’embouchure du Cens, qui atteignait jusqu'à 20 mètres de large. Les produits alimentaires comme les céréales ou la farine, mais aussi de la pierre de qualité extraite des carrières de Vigneux étaient transportés dans des gabarres. La découverte en 1989 dans la vallée du Cens, à Sautron, d’éléments de ces barques à fond plat datés du 9e siècle, témoigne de ce trafic fluvial. A la fin du 19e siècle, les Nantais débarquent au Petit-Port pour venir assister aux courses de chevaux.

Prenez quelques instants pour observer les reflets dans l’eau.

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La propriété de la Barberie et son grand escalier

À proximité du Pont-du-Cens, le coteau rive droite fait partie de la propriété seigneuriale de la Barberie, devenue en 1825 une maison de campagne de l’évêché, et plus précisément du Grand Séminaire. Ce vaste domaine s’étend du château – devenu Mairie Annexe depuis 1978 – jusqu’au bord du Cens. Cet escalier monumental se trouvait autrefois dans le parc de cette propriété aujourd’hui en grande partie lotie.

Fermez les yeux quelques instants et imaginez les seigneurs du 18e siècle descendre ce grand escalier. Puis empruntez le chemin entre l'escalier et l'école de la Barberie, bordé de hêtres et de charmes.

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La Côte d'Or : exploitation de carrières et traminots

Joseph Pierre, qui a donné son nom à la rue, est issu d'une famille de carriers du quartier. Au pied des carrières de micaschiste, un bar appelé « Mon plaisir » sert cidre et galettes pour agrémenter un jeu de boules en bois. Il se trouve face au « ravin de la mort », un fossé craint des conducteurs de mobylette ou même des piétons sortant du café.

En haut de la falaise, la présence d'ajoncs, arbustes au fleurissement jaune vif, a peut-être donné le nom de « Côte d’Or » à ce secteur. Mais suite à l'installation du dépôt de trams et de l’administration à la Morhonnière, la Côte d'Or devient le quartier des traminots : en 1956, sur 80 maisons, 20 sont habitées par des employés de la Compagnie Générale des Tramways de Nantes. C'est le cas de la maison du 32 avenue de la Côte d'Or, construite pour un contremaître du tramway en 1931.

Au vu de la végétation du val de Cens, quel surnom pourrait-on lui donner et pourquoi ?

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Le Val-du-Cens au début du 20e siècle

Monsieur Lemerle raconte la vallée du Cens qu’il a connue enfant, à partir des années 1920, dans le Livre III Histoire des quartiers Nord de Nantes : « Le Cens à l’époque était une rivière non polluée avec de la flore aquatique. Des prés marécageux longeaient le Cens. Les vaches des fermiers du coin venaient y paître à la belle saison. Souvent, en automne et en hiver, le Cens sortait de son lit et recouvrait les prairies. On pouvait y voir des promeneurs en barque. Exceptionnellement le gel transformait ce plan d’eau en patinoire. Nombreux étaient les riverains qui venaient se livrer aux joies de la glisse sur ce plan glacé éphémère, chaussés de galoches cloutées […] Les pêcheurs étaient nombreux à venir sur les bords du Cens. »

Grâce à la technique du croquis ou à la retouche photographique, recréez ce paysage des années 1920. Dessinez en quelques traits le paysage ou prenez-le en photo et rajoutez-y patineurs, pêcheurs ou vaches qui jalonnaient le Val de Cens à l’époque.

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Bassin d’agrément de la Barberie

Voici l’un des derniers vestiges de l’existence du parc de la Barberie, envahi par la végétation : le bassin d’agrément. Avec son terre-plein central en forme de fer à cheval, il présente une composition particulière. Fait surprenant : ce bassin, quasiment toujours à sec aujourd’hui, était autrefois alimenté en eau par une fontaine creusée à quelques mètres. Le trop-plein d’eau, non-potable, s’écoulait dans le bassin. Les riverains y puisaient des seaux d’eau servant à rafraîchir aliments et boissons par temps chaud.

Ce lieu est communément appelé « bain de Diane », en référence à la fameuse scène de baignade de la déesse de la Chasse. Si vous deviez imaginer un autre nom à cet endroit, quel serait-il et pourquoi ?

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Le puits artésien

En 1943, alors qu’un habitant du quartier, M. Méchineau, recherche une source sur sa propriété, plusieurs radiesthésistes confirment la présence d’un puits artésien dans la vallée du Cens. Une nappe d’eau surprenante est censée jaillir après creusement à flanc de coteau d’un puits de 50 mètres de profondeur ! Son débit est tel qu'il permettrait d'alimenter une partie de la ville de Nantes en eau potable.

Pour confirmer la présence de la source, un forage, rendu difficile par la présence de roche, est réalisé à l'initiative de M. Méchineau. À partir de 1948, des investisseurs financent le forage, sans rencontrer le succès escompté : à 50 mètres de profondeur, le débit reste très faible. Les travaux sont interrompus et les actionnaires de la société créée pour mener à bien ce projet perdent beaucoup d'argent.

Les riverains localisent ce forage à mi-pente du sentier qui descend vers le Cens, depuis la jonction des rues de l’Hippodrome et d’Armor. Seuls témoins visibles aujourd’hui : deux canalisations qui débouchent dans le Cens et laissent s’échapper un filet d’eau claire !

À partir de ce point du parcours et jusqu’à la prochaine étape, nous vous invitons à observer la végétation autour de vous. Quelles sont les formes, les couleurs, les odeurs (et pourquoi pas les espèces) que vous identifiez parmi les arbres, les plantes ou les fleurs ?

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Le foyer Adoma

Les Foyers SONACOTRA (Société Nationale de Construction pour les Travailleurs) ont été créés en 1957 afin de loger les travailleurs migrants venus seuls en France. Le foyer du Pont-du-Cens accueille à son ouverture en 1973 les travailleurs immigrés, mais également les travailleurs mobiles et ceux en cours de formation (apprentis, stagiaires…). Comme beaucoup de foyers SONACOTRA, il est construit en retrait de la ville, dans une zone alors peu convoitée par les promoteurs immobiliers.

Dans les années 1990, la tour de dix étages est entièrement restructurée afin de loger des personnes isolées, mais aussi des couples et des femmes seules avec enfants en attente d’un logement social.

En 2007, la SONACOTRA change de nom pour devenir Adoma (« domus », signifiant « maison », est précédé du préfixe « ad » signifiant « vers ») afin de correspondre à la réalité des publics accueillis.

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Les carrières

Deux carrières artisanales ont été exploitées dans le Val de Cens : une côté Pont-du-Cens et une autre côté Petit-Port, appelée Grandpierre. Les pierres sont utilisées pour renforcer les chemins et dans la construction des maisons sur ce secteur. Les rouliers (transporteurs de l’époque) utilisent des tombereaux tirés par des chevaux pour le transport de la pierre. Dans les années 1934-35, l’extraction de la pierre s’arrête progressivement avec l’utilisation des camions-bennes : le plan d’eau au pied d’une falaise, près de l’immeuble Adoma, occupe aujourd'hui cette ancienne carrière.

Et si ce lieu était le décor d’un film : quelle histoire raconterait-il ? Quel serait le titre du film ?

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La grotte Notre-Dame de Lourdes

Cette réplique de la grotte Massabielle de Lourdes accueille régulièrement des fidèles qui viennent prier ou déposer un ex-voto ou des fleurs. Après la fermeture de la carrière, c’est l’abbé Ollivier, à l'époque curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, qui décide de la faire aménager en 1936.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le terrain devant la grotte accueille par deux fois des pèlerinages qui battent des records d’affluence : environ 7000 personnes en 1941 et 20.000 en 1944 pour la venue de la statue de Notre-Dame de Boulogne.

En 1958, un pèlerinage pour les malades et les infirmes est créé à la grotte du Pont-du-Cens. Cet événement ponctué d’animations a pour but de célébrer la nativité de la Vierge Marie le 8 septembre, ainsi que de permettre à ceux qui ne peuvent se rendre à Lourdes de pouvoir exprimer leur dévotion. Il a toujours lieu aujourd’hui chaque mois de septembre.

Choisissez un détail de ce lieu et prenez-le en photo : pourquoi avoir choisi ce détail ? que révèle-t-il du lieu ?

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Histoire de Notre-Dame de Lourdes

Après des tensions avec les paroisses voisines, une chapelle de secours est finalement ouverte au Pont-du-Cens en 1886, et reçoit le vocable de Notre-Dame de Lourdes 10 ans plus tard. Après de nombreuses querelles avec Saint-Félix, ce n’est qu’en 1926 que le lieu de culte est érigé en paroisse sous la direction de l’abbé Poupard.

Très vite, la chapelle s’avère trop petite pour recevoir les centaines fidèles et l’architecte Yves Liberge (fils du premier architecte) est contacté pour fournir de nouveaux plans. Les travaux débutent en 1931 et se terminent en 1937 avec la bénédiction de l’église. La façade, le clocher et une travée manquent alors, faute de financements suffisants.

L’église reste dans cet état pendant la Seconde Guerre mondiale, puis subit un cyclone en 1951 ; les travaux ne reprennent qu’en 1957. L’église est alors achevée, adoptant l’aspect si particulier qu’elle a aujourd’hui, avec cette façade en arc parabolique symbolisant la grotte de Lourdes et renfermant la statue de la Vierge.

L’office notarial en face de l’église (maison du 19e siècle) présente encore trois anneaux sur la partie basse du mur qui permettaient d’attacher les chevaux pendant l’office : les avez-vous repérés ?

En savoir plus sur l’ Église Notre-Dame de Lourdes 

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L'arrivée du tramway

En 1911, la prolongation de la ligne de tramway jusqu’au Pont-du-Cens intensifie la fréquentation du carrefour : tandis que les ouvriers prennent le tram dans un sens pour aller travailler en ville, les promeneurs du dimanche viennent dans l’autre sens découvrir la campagne, assister aux courses et flâner le long du Cens.

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L'histoire du Pont-du-Cens

Porte d’entrée de la ville, la route de Rennes, ouverte par les Romains, commence par le Pont-du-Cens : un écrit du 13e siècle mentionne le Pont d’Ausance qui enjambe la rivière du Cens. Tout au long du Moyen Âge, ce pont constitue un lieu de passage important des populations et des marchandises où se développent les activités artisanales et commerciales.

Loin du carrefour bruyant et encombré qu’il est actuellement, le Pont-du-Cens est, au cours du 19e et du début du 20e siècle, un lieu de rencontres convivial avec sa route bordée d’arbres, son église, ses commerces, ses cafés et ses auberges.

Parmi ces activités, l’auberge du Cens, aujourd’hui un restaurant, se nommait autrefois le Chalet franco-belge et affichait en façade l’offre suivante : « charcuterie, buvette, café, salle des fêtes, restaurant, poisson frais, beurre blanc et friture ». L’épicerie Notre-Dame (21 route de Rennes, aujourd’hui BNP Paribas, en face de l’église) sert autant de magasin d’alimentation que de boutique de souvenirs et d’objets de piété (chapelets, croix, médailles, cierges).

Jusqu'à la fin des années 1970, de nombreuses marchandes de galettes installent leurs stand sur le trottoir à proximité des cafés où elles stockent chaque soir leur cabane en bois. Parmi elles, Mme Burollaud au café des Tonnelles, situé au 20 route de Rennes.

Si le Pont-du-Cens était toujours un lieu de rencontres convivial, qu’aimeriez-vous partager avec les riverains du Pont-du-Cens en ce jour : une humeur, une nouvelle, un souvenir, une remarque… ?

En savoir plus sur le parcours  Quartier Sainte-Thérèse 

Admirez la perspective sur le parc de la Gaudinière et son château.

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Conclusion / Plan «Paysage et Patrimoine»

En 2019, à l’initiative de la Ville, un plan «Paysage et Patrimoine» a été élaboré par une équipe d’experts accompagnés d’habitants de Nantes-Nord. Un diagnostic patrimonial et paysager a été établi. Il a été présenté aux habitants fin 2020.

L’atlas est structuré autour de grands constats sur le patrimoine actuel et les dynamiques à l’œuvre dans le quartier. Pour chacun des constats, des enjeux et des objectifs paysagers partagés ont été définis et illustrés, et des actions concrètes à mettre en œuvre ont été proposées.